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Britannicus de Jean Racine Commentaire composé sur la scène 6 de l’acte II

Publié le 18/05/2020

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« Britannicus de Jean Racine Commentaire composé sur la scène 6 de l’acte II Britannicus est une pièce de théâtre, mais aussi une tragédie, écrite par Racine en 1669.

Jean Racine est un auteur du XVII siècle.

La pièce the théâtre raconte l’amour réciproque entre Britannicus et Junie.

Cependant, Néron, le demi-frère de Britannicus, est aussi épris de Junie.

La scène 6 de l’acte II se passe peu après l’enlèvement de Junie par Néron.

Néron lui ordonne de rompre avec celui qu’elle aime sinon Britannicus mourra. Afin de sauver son amant, Junie lui cache ses sentiments et essaie de paraître indifférente à son amour, car Néron est dans la même pièce que les deux amants et assiste a leur entrevue.

La scène reflète la puissance de Néron sur Junie et instaure un malentendu tragique qui conduit a un amour contrarié.

La scène est un dialogue de tragédie entre Britannicus et Junie avec un personnage caché.

Le personnage cache est Néron.

Junie est au courant de sa présence, mais Britannicus ne le sait pas.

On remarque donc l’influence de Néron sur les personnages.

Néron est un témoin cache et exerce sa puissance sur Junie.

En effet, celle-ci a peur de Néron.

On peut voir sa froideur voulue envers Britannicus pour satisfaire Néron.

Junie appelle son amant « seigneur » tandis que Britannicus l’appelle « ma princesse ».

De plus, dans la première tirade de Britannicus, les ponctuations dominantes sont les points d’exclamations et les points d’exclamations, tel que « quel bonheur me rapproche de vous ?/ Quoi ? je puis donc jouir d’un entretien su doux ? » Cette ponctuation forte traduit la confusion du héros.

Celui -ci est perdu et ne sait comment interpréter la froideur de sa bien-aimée.

La domination de Néron sur Junie se traduit non seulement par sa froideur, mais aussi par le peu de phrases qu’elle réplique en guise de réponse a Britannicus.

En effet, la scène 6 se compose de trois longues tirades de Britannicus, entrecoupées de brèves réponses de la part de Junie.

La première tirade du héros se compose de 19 vers, puis la réponse de Junie est de 3 vers.

Ensuite, la seconde tirade de Britannicus se compose de 9 vers et sa bien-aimée réplique en 5 vers.

Enfin, la présence de Néron de traduit par de nombreuses références au regard et aux yeux.

« Yeux » est répété quatre fois et « regard » apparaît une fois.

Junie tente tant bien que mal de prévenir Britannicus de la présence de Néron dans la salle.

Dans la phrase « ces murs mêmes, Seigneur, peuvent avoir des yeux », Junie veut faire comprendre que n’importe qui peut se cacher.

Suivi de « et jamais l’Empereur n’est absent de ces lieux », l’Empereur désigne Néron et Junie sous-entend assez clairement que Néron se cache.

Malheureusement, Britannicus ne comprend pas. Nous pouvons voir que la puissance de Néron est visible par la peur de Junie.

Néron est un témoin caché et influence Junie. La puissance de Néron laisse place à un amour contrarié.

La première tirade de Britannicus comporte une accumulation de ponctuation forte.

Cela traduit une opposition entre le bonheur et le chagrin.

Mais cela montre aussi l’état dans lequel est le héros ; il est confus, agité et perturbé.

Britannicus est rempli de passion et d’amour au début.

Il prénomme Junie « ma princesse », « madame ».

Dans cette tirade, le personnage au centre est Junie. Les pronoms personnels dominants sont « je » et « vous ».

Cela renforce l’amour que Britannicus porte à Junie. On relève aussi le champs lexical de l’affectivité comportant les termes « bonheur », « chagrin », « pleurs » ou encore « plainte ».

Ce champ lexical montre le registre lyrique du passage mais oppose aussi l’idée de bonheur et celle du chagrin.

Ces deux idées rejoignent le thème de l’amour contrarié.

Cependant, la réponse de Junie après cette belle tirade romantique se veut froide.

Cette froideur est voulue mais crée un malentendu tragique.

Ce malentendu conduit a une fatalité, ce qui rejoint l’idée de la tragédie.

En réponse des interpellations de Britannicus, Junie l’appelle « seigneur ».

Dans sa réponse, elle tente de mettre en garde Britannicus de la présence de Néron.

Britannicus ne comprenant pas, un malentendu s’installe entre les deux.

Britannicus continue dans une autre petite tirade.

Il ne comprend pas la froideur de Junie.

Il tente donc de faire des retours dans le passe pour la faire réagir « Qu’est devenu ce cœur qui me jurait toujours ».

Puis Britannicus utilise le pronom « nous » ce qui symbolise leur union et rappelle a Junie qu’ils forment un couple. Comme précédemment, Junie est de plus en plus froide et Britannicus ne comprend pas le message caché.

Le malentendu est de plus en plus fort.

« Ce discours me surprend », Britannicus est déçu, il se sent attaqué par la. »

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