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Briand.

Publié le 02/12/2021

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Avocat socialiste, dévoué à son parti, m.ais très clairvoyant, Briand est député à. quarante ans (1902). Il se fait tout de suite remarquer par la souplesse qui tempère ses convictions laïques ; la loi de séparation de l'Église et de l'État de 1905 est son oeuvre. Président du Conseil en 1909-1911, il montre les mêmes tendances en essayant de réconcilier les modérés par l'adoption de la représentation proportionnelle ; il échoue devant les radicaux. Briand est, surtout, le symbole de la politique extérieure française d'après guerre, désireuse de garder son rayonnement dans le monde, mais ardemment attachée à la paix.Deux périodes :1921-1922. Briand tente de régler le problème des réparations par arrangements directs avec l'Allemagne et avec l'entente de l'Angleterre. Celle-ci, désireuse de ne pas écraser l'économie allemande, propose là réduction des réparations, mais, en revanche, Lloyd George accepterait un traité franco-anglais. Cette éventualité est abandonnée en raison des critiques de l'Union nationale.1925-1932. Appuyé par le Cartel (Herriot), puis laissé libre par Poincaré, Briand reprend sa politique de négociations avec l'Allemagne. Il aboutit à l'accord de Locarno. En même temps, il s'efforce de faire adopter le principe de la sécurité collective. Après l'échec du protocole de Genève, il réussit :— le pacte Briand-Kellog (1928) ;— la préparation d'un plan de désarmement général (193o) ;— la réunion de la Conférence du désarmement (2 février 1932).Pacifiste sincère et fin diplomate, Briand met au service de son idéal d'apaisement et d'entente européenne une éloquence qui émeut dans l'Europe qu'il parcourt (« le pèlerin de la Paix »), à la S. D. N., où ses discours font sensation, il contribue au rayonnement de la France. « Tant que je serai là, il n'y aura pas de guerre », avait-il dit. Et, lorsqu'il meurt, en 1932, l'échec de la Conférence est certain et les débuts du réarmement allemand menacent la paix.

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