BRETON, André (18 février 1896-28 septembre 1966) Poète André Breton rencontre Paul ValéryF325C avant que la guerre n'éclate en 1914.
Publié le 17/05/2020
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BRETON, André
(18 février 1896-28 septembre 1966)
Poète
André Breton rencontre Paul Valéry avant que la guerre n’éclate en
1914.
Mobilisé à Nantes, il fait la connaissance de Jacques Vaché, puis,
affecté à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, y rencontre Louis Aragon .
Dès 1917 il collabore à la revue de Pierre Reverdy Nord-Sud .
Ses
lectures de Freud, de Lautréamont , son amitié avec Paul Eluard décident
d’une nouvelle dimension de son écriture.
Avec Louis Aragon et
Philippe Soupault , il fonde la revue Littérature .
Il y publie un texte écrit
avec Soupault, Les Champs magnétiques .
Après avoir croisé Tristan
Tzara il participe de 1919 à 1921 au mouvement dada .
Sa rencontre avec
Freud en 1921 le détermine à écrire Le Manifeste du surréalisme , qui
paraît en 1924.
Dans le Second Manifeste du surréalisme , publié en
1930, il donne du surréalisme cette définition : “ Automatisme psychique
pur par lequel on se propose d’exprimer soit verbalement soit de tout
autre manière le fonctionnement réel de la pensée… ” Les textes que
sont Nadja (1928), Les Vases communicants (1932), sont autant de défis
par lesquels il tente de vérifier le rôle qu’il assigne à la poésie.
En 1927 il
adhère au communisme.
Sa rencontre avec Léon Trotski, en exil au
Mexique, le conduit à devenir antistalinien.
Intransigeant, presque
sectaire, Breton s’arroge le rôle d’un inquisiteur et condamne les uns
après les autres les poètes et les peintres qui ont fondé avec lui le
surréalisme lorsque ceux-ci lui semblent déroger à ses exigences..
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Liens utiles
- BRETON, André (18 février 1896 - 28 septembre 1966) Poète
- Jean-Paul Sartre écrit : «J'enrage de n'être pas poète, d'être si lourdement rivé à la prose. Je voudrais pouvoir créer de ces objets étincelants et absurdes, les poèmes, pareils à un navire dans une bouteille et qui sont comme l'éternité d'un instant.» (Carnets de la drôle de guerre)
- Selon André Breton, un poème doit être une débâcle de l'intellect. Paul Valéry affirme au contraire: j'aimerais infiniment mieux écrire en toute conscience, et dans une entière lucidité quelque chose de faible, que d'enfanter à la faveur d'une transe et hors de moi-même un chef d'oeuvre d'entre les plus beaux. Faut-il donc condamner totalement le surréalisme ?
- À propos des collages de Max Ernst, André Breton parlait de « la faculté merveilleuse, sans sortir du champ de notre expérience, d'atteindre deux réalités distantes et de leur rapprochement tirer une étincelle » : en quoi le recueil Les Mains libres de Man Ray et de Paul Eluard peut-il sapparenter à cette esthétique du collage ?
- Jean-Paul Sartre écrit: «J'enrage de n'être pas poète, d'être si lourdement rivé à la prose. Je voudrais pouvoir créer de ces objets étincelants et absurdes, les poèmes, pareils à un navire dans une bouteille et qui sont comme l'éternité d'un instant» (Carnets de la drôle de guerre). En appuyant votre réflexion sur des exemples précis, vous vous interrogerez sur la signification et la portée de cette définition de la poésie.