Databac

Brésil 1984-1985 La nouvelle République

Publié le 12/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Brésil 1984-1985 La nouvelle République. Ce document contient 742 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Brésil 1984-1985 La nouvelle République L'année 1984 s'est écoulée au Brésil sous le signe de profonds changements politiques.

Au mois de janvier 1984, les partis de l'opposition ont lancé la campagne en faveur d'une élection au suffrage universel direct du prochain président.

Des centaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues de São Paulo et d'autres grandes villes.

Cependant, le gouvernement a réussi, en avril, à empêcher l'adoption par le Parlement d'un amendement constitutionnel à cette fin.

Le candidat présidentiel du Parti du mouvement démocratique brésilien, PMDB (principal parti d'opposition), Tancredo Neves, s'est alors décidé à déployer ses qualités de conciliateur et de rassembleur, ainsi que sa grande expérience (il avait été ministre sous Vargas et Kubitchek, puis Premier ministre sous Goulart) pour obtenir une majorité au Collège électoral, retournant ainsi contre les militaires la procédure électorale inventée pour assurer leur permanence au pouvoir. Sa manoeuvre a été rendue possible par la scission du parti gouvernemental, le Parti démocratique social (PDS), précipitée par la pression populaire en faveur de la redémocratisation du pays et l'impopularité de l'ancien gouverneur de São Paulo, Paulo Maluf, devenu le candidat présidentiel du PDS.

Une alliance démocratique appuyant Tancredo Neves s'est formée entre le PMDB et le Parti du front libéral fondé par les transfuges du PDS.

Dès lors, la victoire de Tancredo lui était acquise.

Le 15 novembre 1984 il était élu président, ayant accepté, sur le conseil du Front libéral, de confier la vice-présidence à José Sarney, ancien chef du PDS. Il semblerait aussi que le futur président ait dû donner certaines assurances à l'armée quant à l'autonomie dont elle jouirait, quant à l'absence de poursuites judiciaires pour abus de pouvoir sous le régime autoritaire, et qu'il ait accepté que le suffrage direct à l'élection présidentielle ne soit pas instauré avant 1988.

En revanche, Tancredo Neves a annoncé un programme de réformes démocratiques immédiates du système politique et l'élection prochaine d'une Assemblée constituante. Une transition politique exemplaire La transmission du pouvoir des mains du président sortant, le général João Baptista Figueiredo, était prévue pour le 15 mars 1985.

La veille, Tancredo Neves tombait gravement malade, et il mourait cinq semaines plus tard, après plusieurs opérations.

Cet épisode douloureux a eu comme effet paradoxal de réunir autour du chevet du président la nation tout entière, et a permis que la transition politique se fasse d'une façon exemplaire.

C'est José Sarney qui a assumé le pouvoir, d'abord par intérim puis de plein droit.

Il a tenu à démontrer son respect absolu de la ligne proposée par Tancredo Neves et a accepté de fait que la nouvelle République fonctionne à ses débuts comme une démocratie parlementaire et non présidentialiste.

Le rôle des groupes parlementaires du PMDB et du Front libéral s'est accru.

Un train de mesures pour débarrasser le pays du fatras autoritaire a immédiatement suivi.

Les derniers. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles