BOUVINES
Publié le 16/05/2020
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BOUVINES
(27 juillet 1214) La bataille de Bouvines a-t-elle été un simple affrontement entre quelques milliers de chevaliers,entourés de la « piétaille » ? Est-elle, avec le temps, passée à l'état de mythe ? Georges Duby, dans son livre leDimanche de Bouvines, pose la question.
En tout cas, cet événement, qu'on a présenté comme la première victoirenationale française, opposa les troupes de Philippe Auguste à celles du comte de Flandre et de l'empereur Otton IV,alliés aux Anglais dans la coalition formée par le Plantagenêt Jean sans Terre.
Elle se déroula dans la plainemarécageuse flamande entre Bouvines et Tournai, le dimanche 27 juillet 1214.
Philippe Auguste avait pour lui, àdéfaut d'une armée importante, une magnifique cavalerie, commandée par des chefs dévoués et unis ; les coalisés,beaucoup plus nombreux, étaient affaiblis par leurs rivalités féodales.
De plus, la stratégie audacieuse de PhilippeAuguste fut décisive.Les troupes françaises sont à Péronne alors que les ennemis se trouvent groupés à Valenciennes.
Philippe Auguste,par un grand mouvement tournant, déborde Valenciennes, remonte vers le nord et dirige alors son attaque du côtéopposé à celui où les coalisés l'attendent (Péronne est au sud-ouest de Valenciennes), barrant ainsi la route auxrenforts venant de Lorraine ou d'Allemagne.
Otton, averti de la manoeuvre, s'établit alors entre la Sambre etl'Escaut dans une région marécageuse difficilement accessible.
Du coup, Philippe Auguste se retire vers Lille et leCambrésis.
Otton s'élance aussitôt à la poursuite des Français.
Philippe prend alors la décision d'attendre lescoalisés sur le plateau de Bouvines qui permet à sa cavalerie de se déployer.
Mais, contrairement aux habitudes dutemps, Otton ne respecte pas la trêve du dimanche et veut engager le combat contre l'arrière-garde française.Philippe fait faire aussitôt à son armée une conversion totale et présente toutes ses troupes rangées en batailleface aux Impériaux.
Les Français ont l'avantage d'avoir derrière eux le soleil, très violent, qui éblouit l'ennemi.
Aprèstrois heures de combats acharnés, le comte de Flandre est contraint par l'aile droite française de se rendre et sestroupes se débandent.
Au centre, Philippe Auguste se précipite dans les rangs ennemis pour désarçonner Otton ;coupé des siens, il manque être pris ou tué, ce qui redouble la vaillance des Français, qui obligent l'empereur às'enfuir.
L'armée coalisée perd, avec son chef, toute sa fougue, et la plupart des barons sont capturés.
L'ailegauche française a plus de mal à venir à bout d'un corps de 700 Flamands qui se fait massacrer.
La bataille deBouvines se termine par l'écrasement complet de la coalition..
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