Botswana 2004-2005 Politique de fermeté
Publié le 12/09/2020
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Botswana 2004-2005
Politique de fermeté
Fixées tardivement au 30 octobre 2004, les élections générales ont réservé peu
de surprises.
Malgré les protestations des partis d’opposition contre
l’hégémonie du Parti démocratique du Botswana, au pouvoir depuis l’indépendance
du pays en 1966, celui-ci remportait 44 des 57 sièges à l’Assemblée nationale
(contre 12 pour le Front national du Botswana et un seul pour le Parti du
Congrès), assurant au président Festus Mogae une réélection facile par les
députés.
Fort de ces résultats, le gouvernement maintenait une position très
ferme face à toutes les critiques sur sa politique.
Ce fut notamment le cas dans
l’affaire du déplacement forcé des chasseurs-cueilleurs san qui n’ont plus accès
à leurs terres ancestrales et dont le recours en justice n’aboutissait pas.
La fermeté était aussi de mise dans l’industrie d’extraction du diamant,
principal secteur économique du pays.
Les salariés de la compagnie nationale
Debswana, contrôlée par la multinationale De Beers et le gouvernement
botswanais, réclamaient depuis plusieurs mois des augmentations de salaire et
une prime de rendement.
Ne parvenant pas à un accord avec la direction, 2 400
des 5 600 mineurs avaient déclenché une grève le 23 août 2004.
Déclarée illégale
par la justice, celle-ci avait aussitôt abouti au licenciement de 451 personnes
(seulement 133 ont été réintégrées).
La situation économique et sociale était d’autant plus tendue que la production
et les revenus tirés du diamant avaient nettement diminué au cours de l’année
précédente.
En vue de réduire la dépendance envers le diamant, une exploitation
gazière est entrée en activité au nord du pays fin 2004 ; par ailleurs, la
première mine d’or du pays entrait en activité en mars 2005..
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