Bossuet loue Henriette d'Angleterre d'avoir préféré la lecture des ouvrages d'histoire à celle des romans : « Soucieuse de se former sur le vrai, dit-il, elle méprisait ces froides et dangereuses fictions. » Examinez et discutez ce jugement.
Publié le 10/06/2020
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le thème le plus habituel est celui des couples séparés par des enlèvements ou des guerres et qui cherchent à se réunir au prix de mille prouesses. Sans doute tous ces personnages agissent-ils . conformément à l'idéal galant assez épuré que la préciosité tentait d'imposer à la société du temps (voir dans Clélie la carte de Tendre); il n'en reste pas moins vrai que la vérité humaine est fort malmenée. En revanche, le plus médiocre et le plus plat des livres d'histoire parle de l'homme, nous instruit, nous touche. Un prince ou une princesse destinés à gouverner les hommes y trouveront leurs principales leçons, et notamment y verront le doigt de Dieu dans les choses de ce monde (dans son Discours sur l'Histoire universelle Bossuet explique le déroulement dé l'histoire par l'action continue et visible de la Providence).
3. Cette fiction est dangereuse. Il y a plus grave pour Bossuet que de perdre son temps à lire des aventures extraordinaires, il y a surtout que ces aventures sont- moralement dangereuses : Bossuet s'est beaucoup préoccupé de cette question à propos du théâtre (cf. ses Maximes et Réflexions sur la Comédie) et il a particulièrement développé cette idée, valable également pour le roman, que la représentation des passions amène le lecteur ou le spectateur à s'identifier avec le héros qui les éprouve.
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