Bolivie (2004-2005): Fragilité du nouveau pacte social et fiscal
Publié le 12/09/2020
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Bolivie 2004-2005
Fragilité du nouveau pacte social et fiscal
Le président Carlos Mesa, qui a succédé, le 17 octobre 2003, à
Gonzalo Sánchez de Lozada (au pouvoir
moins d’un an du fait de la crise économique et sociale), s’es
t engagé sur la voie du rétablissement d’un
pacte social et fiscal sans le soutien d’une coalition parlementaire
majoritaire.
La réduction du déficit
public, de 8,1 % à 6,1 % du PIB a placé ce processus sous de bons
augures, de même que le
déroulement sans heurts du référendum sur l’avenir de l’e
xploitation du gaz (18 juillet 2004) : les appels
au boycottage de la part des secteurs les plus radicalisés n’ont p
as été entendus et la quintuple victoire
du « oui » en réponse à des libellés souvent ambigus, a e
u pour C.
Mesa l’effet d’un plébiscite.
Les
Boliviens se sont en effet prononcés favorablement sur les cinq point
s suivants : l’abrogation de la loi de
privatisation des hydrocarbures de 1997 (pour que les éventuels nouv
eaux contrats conclus avec des
multinationales étrangères soient plus équilibrés) ; la ré
cupération par l’État de leur propriété « à la
bouche du puits » ; la réactivation d’une compagnie publique de
s hydrocarbures ; l’utilisation du gaz
comme ressource stratégique pour l’obtention d’un accès souv
erain à l’océan Pacifique (les négociations
avec le Chili, relancées à l’occasion du centenaire du traité
de 1904, n’ayant pas avancé) ; enfin,
l’exportation du gaz – en satisfaisant conjointement les besoins d
e la population – avec l’élévation jusqu’à
50 % des royalties perçues par l’État sur la valeur de sa produ
ction.
Le taux de participation (60 %) était,
cependant, le plus faible enregistré depuis le rétablissement de l
a démocratie en 1982.
L’opinion s’est
également révélée partagée sur la nature plus ou moins ra
dicale de la nationalisation (la position la plus
intransigeante revenant aux syndicats de travailleurs, organisations soc
iales et associations de quartiers
de la ville d’El Alto).
Certains regroupements civiques, entendant t
irer le maximum de profit des
retombées économiques de l’exportation du gaz, ont, par ailleur
s, réclamé la tenue d’un référendum sur
les autonomies régionales prévu pour 2006.
Cinq mois après le référendum du 18 juillet 2004, les pouvoirs
exécutif et législatif n’avaient toujours pas
réussi à s’entendre à propos de la nouvelle loi sur les hydr
ocarbures, pierre angulaire de la réactivation
économique, et, le 6 mars 2005, C.
Mesa annonçait son intention de
démissionner face à l’agitation
sociale qui paralysait le pays.
Le 5 décembre 2004, les élections municipales ont confirmé le d
éclin des partis traditionnels sans voir
émerger un leadership d’envergure nationale.
Elles ont reconduit d
ans leurs fonctions bon nombre de
gouvernants locaux qui ont manifesté leur intention de prendre part,
courant 2005, au processus de
renouvellement de la Constitution.
Le 9 juin 2005, le président de la
Cour suprême, Eduardo Rodriguez
Veltzé, a succédé à C.
Mesa, mettant un terme à la convul
sion sociale qui secouait le pays.
Il s'est engagé
à convoquer des élections présidentielle et législatives ant
icipées (le 4 décembre 2005)..
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