Bolivie (1994-1995)
Publié le 12/09/2020
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Bolivie 1994-1995
En 1994, la tenue des indicateurs macro-économiques boliviens s'est a
méliorée.
Ainsi la croissance
économique a-t-elle atteint 4% et l'inflation a été contenue à
8,8%, son niveau le plus bas depuis 1990.
Les projets de vente de gaz naturel au Chili et au Brésil ainsi que l
e développement du port franc d'Ilo au
Pérou ont également alimenté l'optimisme.
L'année aura, en revanche, été difficile sur les plans politiqu
e et social.
Soutenue par les États-Unis,
l'"opération zéro" visant à substituer aux plantations de coca
d'autres cultures a rencontré une violente
opposition, notamment dans la région du Chaparé.
Les paysans dont
les terres devaient être rachetées
ayant organisé des rondes, l'armée est intervenue et des affrontem
ents ont eu lieu en février 1995.
Une
marche de manifestation sur La Paz a commencé le 30 mars suivant.
Le
gouvernement de Gonzalo
Sanchez de Lozada (MNR - Mouvement nationaliste révolutionnaire, cen
tre-droit) a dû reculer et ne plus
remettre en cause que les productions nouvelles de coca, qualifiées d
e surproduction.
La tentative
bolivienne de faire accepter l'usage privé des drogues ayant échou
é, le président de la République a
dénoncé la mainmise des États-Unis.
De nombreux Boliviens ont été accusés d'entretenir des liens pl
us ou moins étroits avec le narco-trafic,
notamment l'ex-président Jaime Paz Zamora et dix-huit de ses anciens
collaborateurs.
Une demande
d'extradition a par ailleurs été transmise au Brésil à l'enc
ontre de l'ex-dictateur Luis Garcia Meza.
Des
banques privées seraient impliquées dans le blanchiment de l'argen
t sale.
Cependant l'impunité reste
souvent de mise.
La politique néo-libérale du gouvernement a par ailleurs été
contestée, notamment par l'organisation
syndicale, la COB (Centrale ouvrière bolivienne).
Son congrès an
nuel, qui s'est tenu du 30 mai au 10 juin
1994, a cependant souligné son affaiblissement et ses dissensions int
ernes.
En rupture avec les thèses de
gauche précédemment soutenues, le document final a reconnu la lé
gitimité de plusieurs formes de
propriété (publique, privée, coopérative, communautaire et
autogestionnaire).
Le rapport adopté affirme
également que l'État doit être régulateur, planificateur et
promoteur, ainsi que la nécessité que la société
démocratique garantisse le pluralisme, respecte les minorités et a
ssure la décentralisation.
Avec la défection de son allié Max Fernandez de l'UCS (Union civi
que de la solidarité), l'alliance
gouvernementale a échoué.
Le gouvernement a cependant engagé de
s réformes, généralement
contestées.
Il a établi un système d'OTB (organisations territ
oriales de base), devant prendre en charge
les travaux publics et les services communautaires.
Il a, par ailleurs,
fait voter une loi sur la participation
populaire en matière de santé, d'éducation, de culture...
et un
e réforme de l'éducation.
Les syndicats se
sont opposés aux OTB en particulier, qui empiètent sur leurs pré
rogatives..
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