Bolivie (1993-1994)
Publié le 12/09/2020
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Bolivie 1993-1994
La prise de pouvoir à La Paz, le 6 août 1993, de Gonzalo Sanchez d
e Lozada, industriel et leader du
Mouvement nationaliste révolutionnaire (MNR, centre droit), s'est t
raduite, au plan économique, par une
relance du plan d'ajustement structurel.
Le secteur minier, en particuli
er, a connu une croissance record
de 6% à partir du second semestre 1993, en dépit de la chute des c
ours internationaux.
Malgré des conditions climatiques défavorables, l'agriculture a co
nnu une croissance de 5%, supérieure à
la moyenne du PIB (3%).
La construction, en partie dynamisée par l'
apport de capitaux venant d'un trafic
de drogue en expansion, a également bénéficié d'une progress
ion importante.
Principal effet positif du plan de stabilisation appliqué à partir
du milieu des années quatre-vingt, le taux
d'inflation est tombé sous la barre des 10% en mai 1994.
Les exportat
ions ont, en revanche, continué de
baisser et le déficit de la balance commerciale s'est accru (estimé
à 500 millions de dollars en 1994), bien
que les importations aient également décliné (7% en 1993, cont
re 29% en 1992).
Signe d'une
accélération de la dollarisation de l'économie: les dépôt
s bancaires en dollars ont esquissé une hausse
spectaculaire.
Malgré une dette extérieure encore importante, bien
que réduite dans le cadre du plan
Brady (datant de 1989, du nom de l'ancien secrétaire d'État amé
ricain au Trésor), et une dette publique
équivalant à 60% du PIB, le pays a pu progresser grâce à l'a
bondance des crédits extérieurs et à
l'annulation de plusieurs dettes, mais l'assistance financière nord-a
méricaine pour la coopération dans la
lutte anti-drogue a été réduite.
Le coût social de la stabilisation a continué de susciter des remo
us politiques importants.
Le
gouvernement a licencié 10 000 fonctionnaires en 1993 et les ouvriers
chassés des mines déficitaires de
l'Altiplano ont dû se recycler dans la culture de la coca, qui est re
stée un secteur essentiel de l'économie
malgré le maintien du plan de lutte et d'éradication mal accueilli
par les paysans de la région du Chaparé
près de Cochabamba.
Des troubles sociaux sporadiques ont marqué les premiers mois de la n
ouvelle présidence qui a dû
négocier un accord avec les syndicats pour la restructuration de la C
omibol (entreprise publique minière).
Le vice-président Victor Hugo Cardenas, un Aymara de l'Altiplano, a c
réé un précédent en préconisant
une politique plus soucieuse des préoccupations des communautés in
diennes..
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