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Bolivie (1992-1993)

Publié le 12/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/1/449986.txt[12/09/2020 03:40:08] Bolivie 1992-1993 Année de transition politique avec une élection présidentielle en juin 1993, remportée par Sanchez de Lozada, du Mouvement nationaliste révolutionnaire (MNR, centriste). Le plan d'ajustement structurel de l'économie, contrôlé par le FMI (Fonds monétaire internatio nal) à partir de 1985, a donné des résultats satisfaisants sur certains plans: inflation de moins de 15%, croissance moyenne de 3,8%, dette extérieure ramenée à 3,6 milliards de dollars.

Le pays a reç u en 1992 une aide internationale d'environ 800 millions de dollars.

Sa dette de 342 millions de dollars à l'AID (Agence américaine pour le développement international) a été annulée.

Celle de 215 mi llions de dollars au Club de Paris a été réaménagée dans des conditions très favorables.

Le coût s ocial de l'ouverture est cependant resté très élevé.

Plus du tiers de la population travaille dans des activité s illégales ou informelles.

Les ouvriers licenciés de l'étain sont souvent devenus des "salariés" dans l es champs de coca du Chaparé ou du Beni.

Signe de misère généralisée: le taux de mortalité infanti le aurait atteint 92‰ selon la BID (Banque interaméricaine de développement).

La contestation des population s marginalisées par l'ouverture économique s'est durcie (grèves de la faim à La Paz, soutenues par la Centrale ouvrière bolivienne - COB).

Le plan de privatisations (devant toucher une centaine d'entrepr ises en cinq ans) a été la cible des opposants pendant la campagne électorale.

Le gouvernement de Jaime Paz Zamora a maintenu son plan de lutte contre le trafic de drogue (poursuite du programme d'éradication des champs de coca contre indemnisation au x paysans), un trafic qui rapporte cependant 700 millions de dollars "invisibles" à l'économ ie.

En même temps, il a relancé sa campagne "diplomatique" (à l'exposition de Séville en 1992) en f aveur de la feuille de coca, production nationale abusivement assimilée à la drogue qu'on peut en tirer.

M ais la nouvelle politique américaine de Bill Clinton (prévention aux États-Unis plutôt que répressi on à l'extérieur, et réduction de l'aide aux pays andins) a constitué une menace pour la Bolivie.

J.

Paz Zamora a conclu un "accord patriotique" avec le général Hug o Banzer (dictateur de 1971 à 1978 et son allié au gouvernement) pour présenter un ticket (présiden t-vice-président) officialiste à la succession présidentielle (H.

Banzer - Oscar Zamora, ancien dirigeant communist e).

Deux forces populistes auraient pu menacer cette alliance officialiste: l'UCS (Union civique de solidar ité) du businessman Max Fernandez et Condepa (Conscience de la patrie) de Carlos Palenque, influent dans la capitale.

Mais Paz Zamora lui- même a reconnu la victoire de Sanchez de Lozada.. »

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