Boissy d'Anglas - Discours du 23 juin 1795

« Les propriétaires sont les plus instruits et les meilleurs des citoyens.

Ils sont attachés au bon fonctionnement de la société.

L’auteur veut donner le pouvoir politique aux propriétaires fonciers. Le non-propriétaire est, au contraire, sans réelle attache à la patrie et ne vise que son intérêt immédiat ainsi que son « bien apparent ».

Laisser le pouvoir à ceux qui ne possèdent aucun bien foncier, c’est, d’après Boissy d’Anglas, condamner le pays à la ruine (impôts, « taxes ») et à la violence (« convulsions », « douleurs ») dont la France, avec l’épisode de la Terreur, vient à peine de sortir. L’auteur va jusqu’à affirmer qu’un pays gouverné par les non-possédants ressemblerait à l’état de nature, cad la situation des hommes en l’absence de toutes lois, la guerre chaotique de tous contre tous. De fait, Boissy énonce sa thèse à savoir que seuls les propriétaires (ou bourgeois) peuvent être éligibles à l’Assemblée.

Les non-propriétaires (ou prolétaires) ne pouvant accéder à des responsabilités politiques. Toutefois, l’auteur reste fidèle aux principes du suffrage universel et à l’élection à la majorité des voix. En effet, il affirme, dans cet extrait, à propos du peule que : «Tous ont également combattu et avec le même courage » pour la liberté du « corps social », donc, « tous doivent donc en faire partie.

». L’égalité civile de tous les citoyens est également l’un des principes que Boissy d’Anglas désire garder de la Révolution française de 1789.

En effet, exclure la majorité du peuple dans le vote serait une source de discorde et de violence dans tout le corps social.

Pour finir, l’auteur propose évidemment de converser le droit de propriété. Pour conclure, les propositions de Boissy d’Anglas ont eu gain de cause et ses propositions politiques ont été votées.. »