Boïga.

« 1 / 2 Insolit es Boïga Vert émeraude Parmi les quelqu e trois mill e esp èces de rept iles recensées à trav ers le mond e, le boïga occup e une place parti culièr e.

Sa belle cou leur verte le sing ula­ rise déjà nettem ent des autre s pyth onidé s de sa fami lle.

En f a it, il appa rtient à la sous-fam ille des boï­ ginés, que l'on re ncontr e s urtout dans les forêts du Sud-Est asiatique.

Sa lo ngu e u r a voisin e 2,05 mètres et il possède une tête large et courte , un corp s mince e t comprim é sur les côtés, les nari nes situées au-d essus d u naseau.

Un appétit d'oiseau Si d 'h abitud e l'expression dés igne un app étit frugal, elle révè le c hez le bo ï ga une a ttirance alimentaire marqu ée pour le s oise aux.

Volontiers arboricole, il capt ure ses proi es e n rampant le lo ng des b ra nches , assu ré de toute impunité gr âce à sa cou leur de feuill age.

Son ventre couve rt de larges éca illes , sa queue préhe nsile e n fon t un reptile habil e.

Avec sa lan gue bifide , il per çoit le moindre ch ange m ent de temp ératur e, l'odeur la plu s mince qui lui indi­ quero nt la prése nce d'une proie.

Gare à l'intoxication ! L e boïga , à la différence d'autres serpents constr ic­ teur s, possède une glande à ven in.

Elle est situé e a u fond de sa gueu le et le venin s'écou le le l o ng du sillon des dents quand il mord.

Peu dangereux pour l'homm e, ce venin tue à coup sûr l'oisea u cap turé.

Une reproduction annuelle A la saison des pluies, le boiga se met en quête d'une partenair e.

Son odora t, particulièr eme nt dév e lo ppé, va l 'aider à trouver une fe m e lle.

Des zoo logi stes affir­ ment que l'accoupl ement peut dur er des heur es, puis les d eux boïgas se sé par ent pour ne jamais se revoir.

La femelle pond une qua ra ntaine d'œ ufs blanc h âtres, direct eme nt sur un lit de feuilles.

Elle les couve, en m ère a ttentive, jusqu'à la nais san ce des petits, d'un joli vert vif semb lables à une poig n ée de serpent ins.

Cure de jouvence Une fois l'an, le boïga pro cède à une toilette esse ntiell e : c'est la mue.

Elle rempl ace la cou che supérieure de l'épid erme, transparente et cornée, qui prot ège les éca illes.

Le serpent , se débarrass e de sa vieille peau en se f ro ttant cont re l'éco rce des arbres ou contre des roches.

Aprè s cett e cure de jouv ence, le boïga retro uve t o ut son éclat et sa vivacité. 2 / 2. »