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BLANQUI, Louis Auguste (1er février 1805-1er janvier 1881)

Publié le 23/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : BLANQUI, Louis Auguste (1er février 1805-1er janvier 1881) Révolutionnaire Dès 1827 Blanqui s'oppose à la monarchie. Ce document contient 193 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.
Théoricien et homme politique français. Héritier des idées de Babeuf (v.), Blanqui fut arrêté six mois après l'insurrection du 12 mai 1839, qu'il avait dirigée ; condamné à mort, il eut sa peine commuée en détention à perpétuité. Libéré lors de la révolution de 1848, il joua un rôle important dans les manifestations de mars et avril, et organisa la journée du 15 mai où il tenta un coup de force contre l'Assemblée nationale. De nouveau arrêté, il fut condamné à dix ans de prison. En 1870, il constitua une petite armée révolutionnaire secrète de quelques milliers d'hommes avec laquelle il tenta, le 31 oct., un coup de main contre l'Hôtel de Ville de Paris, en réponse à la capitulation de Metz. Arrêté sur ordre de Thiers en 1871, il ne put participer à la Commune de Paris. Amnistié en 1879, il consacra les dernières années de sa vie à son journal Ni Dieu ni maître.

« BLANQUI, Louis Auguste (1 er février 1805-1 er janvier 1881) Révolutionnaire Dès 1827 Blanqui s’oppose à la monarchie.

En 1830, familiarisé avec les théories de Babeuf , de Fournier et de Saint-Simon , il organise des sociétés secrètes républicaines et socialistes.

Cette activité lui vaut d’être arrêté une première fois en 1831.

Une tentative de coup d’Etat déjouée le fait à nouveau arrêter en 1839 avec Barbès .

Après la révolution de 1848 , parce qu’il a pris la tête des manifestations ouvrières, Blanqui est mis aux arrêts une nouvelle fois, le 15 mai.

Déporté en Corse et en Afrique, il ne recouvre la liberté qu’en 1859.

En 1861, nouvelle arrestation.

Il parvient en 1865 à s’évader en Belgique.

Le 31 octobre 1870, il tente de renverser la République, qui a été proclamée le 4 septembre précédent. Thiers le fait arrêter en mars 1871.

Gracié, il est élu député de Bordeaux en 1879.

Dans le journal Ni Dieu ni Maître , qu’il publie jusqu’à sa mort, il ne cesse de proclamer sa foi en la justice comme son anticléricalisme, sa foi dans l’homme comme dans le peuple.

Son influence a perduré au-delà de sa mort dans le mouvement ouvrier français.. »

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