Blame d'une personne connu

« Je m'appelle Iakov Staline, fils de Joseph Staline. Né le 18 décembre 1878, celui-ci nous a quittés il y a 3 jours le 5 mars 1953. Qui était mon père ? Peu présent pour ses enfants, il affichait néanmoins une grande gentillesse envers nous, et s'assurait de notre bien être quotidien. Mon plus beau souvenir sera ce jour, où il nous avait emmenés lors d'un voyage en Ukraine pour découvrir la Crimée et ses magnifiques paysages.

Son sourire et sa bienveillance offraient à ce séjour une douceur rare. Mais, cet homme qui pouvait se montrer sous son plus beau visage, cachait aussi en lui une face plus sombre, dont la cruauté n'avait d'égal que sa gentillesse.

Nous avons vécu avec ses deux visages au sein de notre famille. Fils de cordonniers, vivant à Gori, il était régulièrement battu par mon grand-père qui affichait un patriotisme absolu...

Pour la vodka. Pour le protéger ma grand-mère décida de l'emmener loin de cette violence, pour confier à Dieu et ses représentants l'éducation d'un futur grand athée de l'histoire.

Malgré des débuts prometteurs, et une vocation religieuse qui semblait lui tendre les bras, le contestataire qui était en lui commença progressivement a défier Dieu et son autorité.

Son premier fait d'armes fut de s'inscrire au Parti Ouvrier Social-Démocrate, avant de poursuivre son désir d'excellence et d'expertise en embrassant une carrière criminelle. Ses premiers braquages étaient probablement motivés par son désir d'une meilleure répartition des richesse ! Dans le cadre de ses expériences il bénéficiera de plusieurs séjours, tout frais payés, au sein d'établissements soviétiques dont la cruauté de ses geôlier sera source d'inspiration. Malgré un grand intérêt de la police à son égard, il rencontra Lénine en se réfugiant chez la famille de ma mère à Leipzig.

Tournant majeur dans sa vie. Il mit a profit sa rage et sa soif de contestation aux côtés de Lénine, pour gravir l'escalier du pouvoir au sein du POSDR.

La grande confiance qu'il inspirait était à l'opposé de celle qu'il éprouvait envers les autres. Stratège dans la manipulation, et malgré sa petit taille, il devint le plus grand homme au sein du POSDR. Son goût du voyage l’ammena à faire profiter ses meilleurs opposants, et « fidèles Camarades » ambitieux du Parti, d'exils dont il s'assurait personnellement de la terrible qualité.

Il ne devait en rester qu'un : l'homme d'acier, mon père, Staline... Animé par un grand sens du partage, et son humanisme légendaire, mon père sut toujours mener de brillantes réformes dans le dialogue et la bienveillance.

Cela permit au peuple soviétique de bénéficier de la nationalisation intégrale et d'une douce industrialisation, portée par son goût pour l'acier.. »