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Blaireau.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Insolites Blaireau Même à l'époque du rasoir électrique , lorsqu 'on en­ tend le mot blaireau , on pense au gros pinceau utilisé pour étaler le savon à barbe sur le visage.

Cela en oubliant l'animal du même nom ! Auquel l'ustensile doit cependant son appellation, puisque c'est avec ses poils qu'on le fabriquait à l'origine ! Comme un petit OW'll 1 Le blaireau appartient à la famille des mustélidés, comme la fouine , la martre , la loutre, le putois, la belette et l'hermine .

Mesurant jusqu'à 80 centimètres de long , il en est un des représentants les plus impo­ sants .

Corps trapu , queue épaisse , tête longue , large et aplatie, il est bas sur pattes, et son anatomie rap­ pelle plus ou moins celle des ours.

Sa robe, faite de poils raides et relativement longs, est noire ou gris­ noir, sauf sur sa face.

Car le personnage porte un masque ! Impossible de ne pas le reconnaître d 'en­ trée, aux bandes blanches et noires alternées de haut en bas, entre ses oreilles et le bout de son museau.

Château souterrain C'est un solitaire, notre petit ours qui n'en est pas un.

Il possède un territoire , qu'il interdit jalousement à tous ceux de son espèce ; qu'il marque de ses déféca­ tions et de son urine ; à travers lequel il patrouille , en quête d 'individus en infraction au règlement qu'il a établi .

Le centre de ce domaine , dont les dimensions sont fort variables, est son terrier.

Ou plutôt son réseau souterrain , car son logis -une chambre souter­ raine que les chasseurs nomment "accu! " -est à entrées multiples.

Ce qui signifie qu'un certain nombre de galeries y mènent (trois ou quatre , mais parfois jusqu'à dix !).

Omnivore , le blaireau a un ré­ gime fort proche de celui du renard.

Il ne dédaigne pas plus le poisson que les glands ou les noisettes, pas plus les campagnols que les lézards.

Petite diffé­ rence cependant avec le canidé : il refuse de se nour­ rir de charognes .

Un "puant" ...

Comme bien d 'autres animaux , catalogués sous le terme général et peu flatteur de "puants ", le blaireau a longtemps été traqué sans merci.

Ce qu'on lui reprochait ? Des destructions dont il n'était souvent pas coupable .

Et cela, en ou­ bliant à quel point il participe à l'équilibre natu­ rel, entre autres en limitant les populations de rongeurs.

Qui a la chance d'en avoir un près de chez lui ne peut que se réjouir .

Et le protéger ... 2 / 2. »

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