biomasse n.
Publié le 08/12/2021
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biomasse n. f. Masse de matière vivante présente à la surface du globe (ou sur une aire limitée). La biomasse d'un
lac. Encycl. - BIOL. Au sens strict, le mot biomasse désigne la totalité de la matière vivante dans un espace donné.
Le succès de ce terme est dû aux préoccupations actuelles de l'humanité, soucieuse d'assurer dans l'avenir son
approvisionnement en matières premières et en énergie, ainsi qu'à sa volonté d'utiliser de façon avisée la biosphère;
en effet, on considère, parfois à tort, comme non polluante l'utilisation des produits de la vie, sources toujours
renouvelées de matières utiles. La production annuelle de matière vivante est considérable: on l'a évaluée à environ
170 Mt, soit 10 fois l'énergie totale consommée dans le monde et environ 200 fois l'énergie que recèlent nos
aliments. Le rôle de la biomasse dans l'économie de la planète ira donc croissant. Mais les usages en sont si
multiples qu'ils peuvent entrer en concurrence les uns avec les autres (énergie, matériaux, alimentation). En outre, la
biomasse n'est pas récoltable dans sa totalité; en effet, l'interdépendance des espèces vivantes exige impérieusement
la conservation des sols et celle des biotopes. Aussi les espoirs mis dans la biomasse ne sont-ils pas exempts de
contradictions. Parler de biomasse annuelle peut être fallacieux: lorsqu'il y a production, il faut savoir sans ambiguïté
les conditions de calcul de cette production. Dans la biomasse forestière, par exemple, on ne devrait pas inclure la
litière des feuilles sèches, mais seulement les micro-organismes qui la consommeront; dans la pratique, il faut étudier
ensemble la matière vraiment vivante et les cadavres et déchets naturels; en outre, distinguer la biomasse sèche de la
biomasse humide: l'eau est un constituant essentiel de la matière vivante; or, d'une part, l'efficacité de l'égouttage est
difficilement chiffrable, d'autre part, la dessiccation provoque des décompositions par action enzymatique, propre ou
bactérienne, et une élévation de température. Les conditions de calcul étant posées, il est évident que les chiffres
obtenus n'ont pas la même signification selon les organismes étudiés. La biomasse constituée par les grains d'un
champ de blé indique une masse mais aussi un rendement de la surface considérée, puisque ces grains sont
l'aboutissement naturel du cycle annuel de la plante. La biomasse d'une prairie est liée à son passé récent (pâturage,
fauche). La biomasse ligneuse d'une forêt est relativement stable et l'on peut assez bien en évaluer les variations
pluriannuelles. Celle d'une population d'Algues unicellulaires ou de Bactéries varie d'une heure à l'autre et dépend
étroitement des remaniements continuels de la matière vivante. L'espace de référence peut être un volume (on parle
en ce cas de biovolume) ou une surface (biomasse à l'hectare d'une forêt, d'une plantation, etc.). Le biovolume doit
être considéré comme une biomasse humide qui comprendrait des espaces vides, puisqu'une enveloppe théorique la
limite. La biomasse végétale des milieux terrestre et aquatique est élaborée par photosynthèse sous l'action du soleil.
Environ 5 % de l'énergie solaire incidente est convertie en biomasse végétale. Celle-ci représente plus de 10 000
g/m2 de matière sèche dans une forêt et environ 5 g/m2 dans un lac. À masse égale, le métabolisme des microorganismes présents dans les milieux aquatiques est beaucoup plus élevé que celui des plantes terrestres. Ainsi, les
feuilles d'une forêt, actives lors de la photosynthèse, équivalent à 1 %-5 % seulement de la biomasse végétale totale.
C'est la raison pour laquelle la durée de renouvellement de la biomasse d'une forêt se mesure en années (5 à 20
ans), alors que celle d'un lac se mesure en jours.
biomasse n. f. Masse de matière vivante présente à la surface du globe (ou sur une aire limitée). La biomasse d'un
lac. Encycl. - BIOL. Au sens strict, le mot biomasse désigne la totalité de la matière vivante dans un espace donné.
Le succès de ce terme est dû aux préoccupations actuelles de l'humanité, soucieuse d'assurer dans l'avenir son
approvisionnement en matières premières et en énergie, ainsi qu'à sa volonté d'utiliser de façon avisée la biosphère;
en effet, on considère, parfois à tort, comme non polluante l'utilisation des produits de la vie, sources toujours
renouvelées de matières utiles. La production annuelle de matière vivante est considérable: on l'a évaluée à environ
170 Mt, soit 10 fois l'énergie totale consommée dans le monde et environ 200 fois l'énergie que recèlent nos
aliments. Le rôle de la biomasse dans l'économie de la planète ira donc croissant. Mais les usages en sont si
multiples qu'ils peuvent entrer en concurrence les uns avec les autres (énergie, matériaux, alimentation). En outre, la
biomasse n'est pas récoltable dans sa totalité; en effet, l'interdépendance des espèces vivantes exige impérieusement
la conservation des sols et celle des biotopes. Aussi les espoirs mis dans la biomasse ne sont-ils pas exempts de
contradictions. Parler de biomasse annuelle peut être fallacieux: lorsqu'il y a production, il faut savoir sans ambiguïté
les conditions de calcul de cette production. Dans la biomasse forestière, par exemple, on ne devrait pas inclure la
litière des feuilles sèches, mais seulement les micro-organismes qui la consommeront; dans la pratique, il faut étudier
ensemble la matière vraiment vivante et les cadavres et déchets naturels; en outre, distinguer la biomasse sèche de la
biomasse humide: l'eau est un constituant essentiel de la matière vivante; or, d'une part, l'efficacité de l'égouttage est
difficilement chiffrable, d'autre part, la dessiccation provoque des décompositions par action enzymatique, propre ou
bactérienne, et une élévation de température. Les conditions de calcul étant posées, il est évident que les chiffres
obtenus n'ont pas la même signification selon les organismes étudiés. La biomasse constituée par les grains d'un
champ de blé indique une masse mais aussi un rendement de la surface considérée, puisque ces grains sont
l'aboutissement naturel du cycle annuel de la plante. La biomasse d'une prairie est liée à son passé récent (pâturage,
fauche). La biomasse ligneuse d'une forêt est relativement stable et l'on peut assez bien en évaluer les variations
pluriannuelles. Celle d'une population d'Algues unicellulaires ou de Bactéries varie d'une heure à l'autre et dépend
étroitement des remaniements continuels de la matière vivante. L'espace de référence peut être un volume (on parle
en ce cas de biovolume) ou une surface (biomasse à l'hectare d'une forêt, d'une plantation, etc.). Le biovolume doit
être considéré comme une biomasse humide qui comprendrait des espaces vides, puisqu'une enveloppe théorique la
limite. La biomasse végétale des milieux terrestre et aquatique est élaborée par photosynthèse sous l'action du soleil.
Environ 5 % de l'énergie solaire incidente est convertie en biomasse végétale. Celle-ci représente plus de 10 000
g/m2 de matière sèche dans une forêt et environ 5 g/m2 dans un lac. À masse égale, le métabolisme des microorganismes présents dans les milieux aquatiques est beaucoup plus élevé que celui des plantes terrestres. Ainsi, les
feuilles d'une forêt, actives lors de la photosynthèse, équivalent à 1 %-5 % seulement de la biomasse végétale totale.
C'est la raison pour laquelle la durée de renouvellement de la biomasse d'une forêt se mesure en années (5 à 20
ans), alors que celle d'un lac se mesure en jours.
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