Biographie Zola
Publié le 06/12/2021
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Orphelin de père à sept ans, il doit abandonner ses études et pratiquer divers petits métiers avant d’entrer, en 1862, à la librairie Hachette, où il est employé. Vite chef de la publicité, il commence à écrire des contes, dont un volume paraît en 1864. C’est à son ami Paul Cézanne, qu’il a connu au collège Bourbon d’Aix-en-Provence où ils étaient élèves, qu’il doit de rencontrer des peintres tels que Monet, Renoir, Sisley, Pissarro et Manet. Décidé à vivre de sa plume, il démissionne de la librairie Hachette le 31 janvier 1866. Le scandale de la publication de certains de ses articles sous le titre Mes Haines et le soutien qu’il apporte à un peintre comme Manet le font connaître.
Il commence à publier des romans, dont Thérèse Raquin, qui est sa première réussite. Après la guerre de 1870, à laquelle il ne participe pas parce que, fils de veuve et myope, il n’est pas mobilisable, il devient journaliste parlementaire. C’est le 22 juillet 1872, par la signature du contrat qui le lie à l’éditeur Georges Charpentier lui assurant cinq cents francs par mois, que commence véritablement sa carrière littéraire, qu’il mène de front avec le journalisme auquel il ne renonce pas. Peu à peu ses romans lui valent l’amitié d’écrivains comme Flaubert, les frères Goncourt, Daudet et Tourgueniev. Le succès de L’Assommoir, publié en 1877, septième volume des Rougon-Macquart, lui confère à la fois la notoriété et l’aisance. Sa maison de Médan devient, le jeudi où il reçoit, le lieu de rendez-vous de jeunes écrivains tels que Huysmans ou Maupassant.
Ses grands romans, Nana en 1880, Au bonheur des dames en 1883, Germinal en 1885, l’¼uvre en 1886, qui le brouille définitivement avec Cézanne, permettent au naturalisme de triompher dans toute l’Europe, où il est traduit, et lui font gagner 80 000 ou 100 000 francs par an. Indigné par la dégradation du capitaine Dreyfus, le 5 janvier 1895, à l’Ecole militaire, il dénonce à la fin de l’année dans trois articles que publie Le Figaro les campagnes de presse contre la République et les Juifs. Convaincu que le véritable coupable de l’affaire Dreyfus est le commandant Esterhazy, qui est acquitté à l’unanimité le 11 janvier 1898, Zola publie dans L’Aurore deux jours plus tard l’article J’accuse. Condamné à un an d’emprisonnement et à 3 000 francs d’amende, il doit quitter la France le 18 juillet 1898. A son retour, en 1899, injurié, radié de l’ordre de la Légion d’honneur, abandonné par une grande partie de ses lecteurs, il meurt asphyxié par le poêle de son bureau. Une foule rendit hommage pendant ses obsèques à celui qui avait osé mettre en jeu sa notoriété au nom de la morale.
Orphelin de père à sept ans, il doit abandonner ses études et pratiquer divers petits métiers avant d’entrer, en 1862, à la librairie Hachette, où il est employé. Vite chef de la publicité, il commence à écrire des contes, dont un volume paraît en 1864. C’est à son ami Paul Cézanne, qu’il a connu au collège Bourbon d’Aix-en-Provence où ils étaient élèves, qu’il doit de rencontrer des peintres tels que Monet, Renoir, Sisley, Pissarro et Manet. Décidé à vivre de sa plume, il démissionne de la librairie Hachette le 31 janvier 1866. Le scandale de la publication de certains de ses articles sous le titre Mes Haines et le soutien qu’il apporte à un peintre comme Manet le font connaître.
Il commence à publier des romans, dont Thérèse Raquin, qui est sa première réussite. Après la guerre de 1870, à laquelle il ne participe pas parce que, fils de veuve et myope, il n’est pas mobilisable, il devient journaliste parlementaire. C’est le 22 juillet 1872, par la signature du contrat qui le lie à l’éditeur Georges Charpentier lui assurant cinq cents francs par mois, que commence véritablement sa carrière littéraire, qu’il mène de front avec le journalisme auquel il ne renonce pas. Peu à peu ses romans lui valent l’amitié d’écrivains comme Flaubert, les frères Goncourt, Daudet et Tourgueniev. Le succès de L’Assommoir, publié en 1877, septième volume des Rougon-Macquart, lui confère à la fois la notoriété et l’aisance. Sa maison de Médan devient, le jeudi où il reçoit, le lieu de rendez-vous de jeunes écrivains tels que Huysmans ou Maupassant.
Ses grands romans, Nana en 1880, Au bonheur des dames en 1883, Germinal en 1885, l’¼uvre en 1886, qui le brouille définitivement avec Cézanne, permettent au naturalisme de triompher dans toute l’Europe, où il est traduit, et lui font gagner 80 000 ou 100 000 francs par an. Indigné par la dégradation du capitaine Dreyfus, le 5 janvier 1895, à l’Ecole militaire, il dénonce à la fin de l’année dans trois articles que publie Le Figaro les campagnes de presse contre la République et les Juifs. Convaincu que le véritable coupable de l’affaire Dreyfus est le commandant Esterhazy, qui est acquitté à l’unanimité le 11 janvier 1898, Zola publie dans L’Aurore deux jours plus tard l’article J’accuse. Condamné à un an d’emprisonnement et à 3 000 francs d’amende, il doit quitter la France le 18 juillet 1898. A son retour, en 1899, injurié, radié de l’ordre de la Légion d’honneur, abandonné par une grande partie de ses lecteurs, il meurt asphyxié par le poêle de son bureau. Une foule rendit hommage pendant ses obsèques à celui qui avait osé mettre en jeu sa notoriété au nom de la morale.
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