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biographie de Zola

Publié le 01/12/2023

Extrait du document

« Emile Zola Emile Zola a su se faire un nom.

C’est tout un monde que cette figure des lettres françaises a constitué, jusque dans le moindre détail, à travers son œuvre. Il est un écrivain né en 1840 à Paris, au père ingénieur originaire de Venise.

Emile Zola grandit en Provence, à Aix. Le décès de son père alors qu’il n’a que sept ans le laisse lui et sa mère dans une situation matérielle difficile, et leur vie se fait de plus en plus modeste.

Le jeune Zola rêve de gloire littéraire, entouré notamment de Paul Cézanne et Jean-Baptistin Baille. Les Zola s’installent à Paris lorsque Zola a 18 ans, le déracinement est difficile.

Emile Zola échoue deux fois au baccalauréat, avant d’abandonner ses études.

Ce sont alors des années marquées de grande incertitude et d’une difficulté matérielle forte.

Zola recherche vainement un emploi stable, et enchaine les petits boulots, et écrit des contes et des vers imités de Musset. Emile Zola devient finalement chef de la publicité à la maison d’édition Hachette, et s’y fait de très nombreuses relations, entre écrivains, journalistes et critiques.

Il écrit son premier livre en 1864, Contes à Ninon.

Il épouse la même année Gabrielle-Alexandrine Meley, fleuriste.

Il devient chroniqueur au Petit Journal, c’est le début d’une longue carrière de journaliste. En 1870, Zola entreprend la publication du premier volume de son œuvre majeure, la fresque des RougonMacquart.

Les années suivantes sont marquées par une productivité littéraire forte.

En 1878, Zola achète une propriété à Médan, où il va vivre de plus en plus et recevoir de nombreux amis, notamment : Alexis, Céard, Hennique, Huysmans et Maupassant.

Ces années sont elles aussi marquées par une productivité littéraire considérable.

La fresque des Rougon-Macquart est achevée en 1893, un grand banquet est donné au Bois de Boulogne pour fêter la fin de cette œuvre monumentale. En 1898, Emile Zola en faveur de Dreyfus, et publie « J’accuse », dans L’Aurore, le 13 janvier.

Un procès contre lui s’ouvre, et il est condamné à un an d’emprisonnement et une amende conséquente.

Il s’exile en Angleterre jusqu’en 1899.

Il publiera en 1901 un recueil des articles concernant l’affaire Dreyfus. Zola meurt en 1902, asphyxié, à cause du mauvais tirage de la cheminée de sa chambre, qui a peut-être été intentionnellement bouchée (conséquence de sa prise de position dans l’affaire Dreyfus). Les cendres d’Emile Zola sont transférées au Panthéon le 6 juin 1906. ZOLA, UN ENFANT DU PEUPLE ? Le père d’Emile Zola assure à sa famille un certain confort.

Mais son décès en 1847 laisse le jeune Emile et sa mère dans une situation matérielle chaotique.

Cela n’empêche pas le jeune Zola d’accéder au prestigieux collège Bourbon.

Dans sa lettre autobiographique à l’écrivain russe Piotr Boborykine, il parle d’une « période de grande misère ».

Après avoir déménagé à Paris avec sa mère en 1858, il écrira « Être pauvre à Paris, c’est être pauvre deux fois ». Cette expérience de la pauvreté et des milieux ouvriers aura de quoi alimenter ses peintures de ce que l’on n’appelait pas encore le prolétariat. C’est L’Assommoir, en 1877, qui le sortira de la nécessité, après avoir rencontré un énorme succès. ENQUETAIT-T-IL AVANT D’ECRIRE ? Zola se plaisait à déblayer le terrain avant d’édifier ses romans, préparait de larges dossiers préparatoires.

Il lisait beaucoup et se livrait à des enquêtes para journalistiques afin de collecter des scènes, des patois et des détails vrais.

Il interroge les professionnels lors de ses déplacements.

Ses notes sont d’un étonnante précision.

Flaubert ou les Goncourt pratiquent le même genre de collecte.

Cela découle de leur volonté d’écrire une littérature scientifique et réaliste, fondée sur l’enquête, qui s’oppose à une esthétique romantique fondée sur l’imagination. PSYCHOLOGIE Zola était un homme hypersensible, qui avait peine à garder ses émotions.

Zola est surtout atteint d’arithmomanie, et a la manie de tout compter, de tout additionner.

Il est aussi atteint d’hypocondrie : il pense être atteint d’un grand nombre de maladie.

Il a un obsession morbide, celle d’être enterré vivant, c’est pourquoi il dormait toujours avec une lumière.

A 18 ans, Zola fut atteint d’une fièvre qui le plongea dans le coma, et dont il faillit mourir. ETAIT-IL UN MAUVAIS ELEVE ? Zola a raté deux fois le baccalauréat, ce qui lui vaut dans les esprits une place parmi les cancres qui ont su se faire un place dans le monde intellectuel.

Cela provient de sa scolarité perturbée par son contexte familial difficile.

A son arrivée au lycée Saint-Louis à Paris, Zola est humilié, et ses résultats chutent, avant d’être frappé par une grande fièvre muqueuse.

Cela retarde sa préparation au bac des sciences.

Il est bien plus accaparé par ses lectures non scolaires et ses travaux d’écritures.

Il rate une deuxième fois son bac, de lettres cette fois. ETAIT-IL PLUS JOURNALISTE QU’ECRIVAIN ? Zola ne se considérait certainement pas comme un journaliste plus qu’un écrivain.

C’est bien comme écrivain qu’il voulait marquer sa postérité.

Le journalisme a d’abord été pour lui un moyen de vivre de sa plume lorsqu’il ne s’était pas encore fait un nom de romancier.

Ce fut aussi pour Zola une école, un moyen de se faire la main (s’exercé). Pourtant, il faut reconnaitre que c’est aujourd’hui l’activité romanesque de Zola qui.... »

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