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Biographie de BOEHME (Jakob).

Publié le 16/05/2020

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« BOEHME (Jakob).

Surnommé le Philosophe allemand.

Né à Altseidenberg, près de Goerlitz, en 1575, mort à Goerlitz en 1624.Il fut maître cordonnier, et eut, très jeune, des visions.

Sa pensée s'inspira à la fois d'Eckhardt, de Luther, deParacelse et des Alchimistes.

Tout vient de Dieu, le mal comme le bien, le fini comme l'infini.

Dieu est origine,substance et fin de toutes choses.

Il échappe à toute qualification il n'a ni nature, ni nom.

En l'homme, se trouventune âme sensitive, impure et mortelle et une âme intellectuelle immortelle.

Par la chute originelle, l'homme estdevenu bête ; la méditation sur Dieu et sur la création doit lui permettre de s'élever de nouveau vers Dieu.

Boehmeexerça une influence considérable, que l'on retrouve chez Spinoza et Schelling, Hegel et Schopenhauer.

« Le ouisuppose le non.

» Il est traditionnellement considéré comme le grand représentant du courant mystique qui commence en Allemagneavec Maître Eckhart, vers la fin du XIIIe siècle.

Il passa toute sa vie à Görlitz, en Lusace, où il naquit, s'établitmaître cordonnier et mourut.

De ses écrits (dont les principaux sont l'Aurora de 1612 et la Christosophia de 1624) sedégage une doctrine difficile à caractériser, où l'on retrouve tout à la fois la théologie de Jean Eckhart, l'influence dela Bible et du luthéranisme, mais aussi celle, non moins importante, des alchimistes et de Paracelse.

Une des idéesmaîtresses de Boehme demeure toutefois l'insuffisance de la thèse luthérienne du salut par intervention de la Grâceseule ; le salut présuppose pour Boehme une régénération intérieure de l'homme que peut seule procurer uneméditation approfondie sur Dieu et sur la création.

Il est naturel dans ces conditions, que l'on aboutisse à unevéritable théosophie, d'ailleurs plus proche du mythe que de la réflexion philosophique.

Jacob Boehme, qui croitfermement que l'illumination divine vient habiter l'âme de l'homme désireux de comprendre la volonté de Dieu, trouveson point de départ dans une théologie négative proche de celle de Maître Eckhart : au début est Dieu, mais iléchappe à toute qualification, il n'a ni nature, ni penchant, ni nom : au regard de la créature il semble un néant.

Deslors, le problème de Boehme est d'expliquer comment cet “ Abîme infini ” a pu se manifester et devenir ce Dieuconcret, personnel, qui a créé le monde.

Boehme voit Dieu comme une violence d'être absolue qui jaillit de “l'Ungrund ” originel ; “ le oui suppose le non ”, répétera-t-il inlassablement.

De cette volonté d'être, Boehme déduitsymboliquement La Trinité (la volonté, le cœur et l'entendement divins), et la Nature (trinité infinie, Dieu veut sepercevoir dans sa parfaite unité et y parvient en produisant la Nature).

Puis, se fondant sur Paracelse, Boehmedécrit les sept propriétés fondamentales qui constituent la Nature visible dans sa richesse infinie.

Dans le Cosmosainsi réalisé une double création a eu lieu : d'abord le monde parfait des Esprits détruit après la révolte de Lucifer,puis le monde actuel où règne l'homme.

Perverti par Lucifer, l'homme s'est abaissé au rang de la bête, et seule unevie réglée sur l'exemple du Christ peut lui assurer le salut.

C'est qu'en l'homme coexistent deux âmes : une âmesensitive périssable et impure, et une âme intellectuelle immortelle : cette âme peut retrouver en elle l'image divine,purifier l'âme sensitive et remonter vers Dieu.

Une puissance inconnaissable, essentiellement volonté d'être, et d'oùdécoule la création ; la croyance à la chute et la confiance dans l'Illumination complétée par la méditation pourramena la créature vers Dieu : tels sont les principaux thèmes de cette œuvre obscure, mais dont l'influencesouterraine s'exercera longtemps, jusqu'à Hegel et Schopenhauer. Oeuvres principales : L'Aurore à son lever (1610), Des trois principes de l'essence divine (1619), De la triple vie de l'homme (1620) (tous trois traduits en français par Saint-Martin), De signatura reru,m (1622), Mysterium magnum(1623).. »

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