Bioéthique dans le droit
Publié le 03/05/2024
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DGEMC
Fiche de synthèse de cours
Des questions juridiques contemporaines
Personne et famille
Bioéthique et liberté de la personne
Quelles sont les problématiques ?
Jusqu'où le droit protège-t-il la personne ? Quelles sont les limites que
pose le droit à la libre disposition de son corps ?
Pourquoi est-il utile de réfléchir sur les pratiques médicales sur le
vivant ?
Quelles sont les limites à l'assistance médicale à la procréation ?
Peut-on choisir les conditions de sa mort ?
Les progrès de la science préservent-ils la dignité de la personne
humaine ?
Notions à maîtriser :
La bioéthique désigne l'élaboration des normes juridiques et
Bioéthique
la réflexion sur les principes éthiques appelés à encadrer les
L'éthique du
interventions biomédicales sur la personne, en particulier,
vivant
celles rendues possibles par les greffes d'organes, de
tissus ou de cellules, les procréations médicalement
assistées et la génétique.
Inviolabilité : il ne peut être porté atteinte à l'intégrité du
corps humain.
L'atteinte à la personne est proscrite
(nécessité du consentement éclairé du patient avant de lui
faire subir une opération chirurgicale, sauf impossibilité).
Seules les atteintes illicites à cette intégrité sont proscrites.
Ainsi la loi admet celles qui sont fondées sur la nécessité
médicale de la personne ou l’intérêt thérapeutique (ex :
Inviolabilité l’avortement thérapeutique peut être pratiqué à tout
moment de la grossesse)
et
indisponibilit Le respect du corps humain ne cesse pas avec la mort.
Le
corps mort est une chose mais est aussi le prolongement
é du corps
d'une personne, il mérite donc à ce titre une protection
humain
particulière.
Dignité
Droit à la vie
Euthanasie
Indisponibilité : le corps humain et ses éléments ne
peuvent faire l'objet de convention ni d'une évaluation en
argent (extra-patrimonialité, pas de marchandisation du
corps) : prohibition des contrats de gestation pour autrui
(GPA) en France, même à titre gratuit.
Par contre, le don
du sang ou d’un organe sont possibles, à certaines
conditions.
Le principe de dignité permet de poser juridiquement la
valeur des êtres humains.
Il indique comment doivent être
traitées ou pas certaines personnes.
Dignement pour un
être humain signifie "humainement".
Le droit à la vie est un droit humain.
Le droit à la vie a déjà été utilisé, ou plutôt un droit à la vie
décente, pour invoquer un droit à mourir (euthanasie).
L'euthanasie renvoie à l'usage des procédés qui
permettent de hâter ou de provoquer la mort de
malades incurables qui souffrent et souhaitent mourir.
Euthanasie active = injection d'une substance mortelle
(Interdite en France)
Euthanasie passive = débranchement de la machine qui
maintient en vie
Euthanasie indirecte = administration d'un médicament
qui apaise (sédation profonde et continue jusqu’au décès)
mais peut accélérer le décès (mais la mort n'est pas l'effet
recherché).
# suicide assisté (aide active à mourir) = Le médecin
indique au patient comment mettre fin à ses jours.
Références juridiques :
Article 16 et suivants du code civil
Arrêt du Conseil d'Etat du 25 octobre 1995 (lancer de nain)
Deux célèbres arrêts Mennesson et Labassée du 26 juin 2014
de la CEDH
Arrêt de l'Assemblée Plénière de la Cour de cassation du 4
octobre 2019 : Dans cet arrêt, la Cour de cassation admet la validité
de la transcription des actes de naissances comportant le nom du père
et de la....
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