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Biélorussie (2005-2006): Une réélection assurée

Publié le 12/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/1/449928.txt[12/09/2020 03:40:04] Biélorussie 2005-2006 Une réélection assurée Selon les résultats officiels de l’élection présidentielle d u 19 mars 2006, le président Alexandre Loukachenko a été réélu avec 83 % des voix, soit 7 points de plus qu’en 2001.

Le candidat de l’opposition unie, Alexandre Milinkievitch, n’a été crédité que de 6,1 % des voix.

La mission d’observation de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a considéré que cette élection n’était pas conforme aux principes démocratiques, en raison d’une forte pr opagande en faveur du président sortant, d’arrestations fréquentes d’opposants, d’irrégul arités électorales et de l’opacité du dépouillement des urnes.

L’opposition a contesté les résultats en organisant des manifestations de rue, réunissant plusieurs milliers de citoyens, qui ont été violemment réprimé es : des centaines de manifestants ont été arrêtés et emprisonnés.

Le pays a enregistré une croissance économique positive en 2005, m ême si les chiffres ont révélé un ralentissement par rapport à 2004 : 9,2 % pour le PIB (contre 11 % e n 2004), 10,4 % pour la production industrielle (15,4 % en 2004) et 2,1 % pour la production agricole (1 2,6 % en 2004).

Subventionnées par l’État, toutes les productions n’ont toutefois pas été ve ndues, ce qui a entraîné une augmentation des stocks.

Par ailleurs, une hausse du déficit budgétaire a permis au x autorités de financer l’augmentation des salaires et des retraites, tout en accélérant la mise en place de contrats temporaires dans la fonction publique et dans les entreprises d’État.

En avril-mai 2006, les dirigeants de l’Union européenne (UE) ont décidé d’étendre l’interdiction de visa au président biélorusse et à trente hauts fonctionnaires, jugés responsables de la répression et des atteintes portées aux normes électorales internationales, puis de geler leur s avoirs.

Ces décisions ont renforcé la rhétorique anti-occidentale des autorités biélorusses, qui ont obtenu le soutien des dirigeants russes et ont continué, durant l’année 2005, à entretenir des liens é troits avec la Chine, divers États du Moyen- Orient et le Soudan.. »

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