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Bibliographie :- Les Rêveries du promeneur solitaire, de Rousseau (Garnier-Flammarion).

Publié le 23/05/2020

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- Les Rêveries du promeneur solitaire, de Rousseau (Garnier-Flammarion).
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« ROUSSEAU et les Rêveries du promeneur solitaire Étude d’une œuvre du XVIII° siècle (Cours de Philippe KOEPPEL, octobre 1998-février 1999) LET 311a Bibliographie : — Les Rêveries du promeneur solitaire , de Rousseau (Garnier-Flammarion). — Jean Starobinski , Jean-Jacques Rousseau, la transparence et l’obstacle , coll.

Tel Gallimard (ouvrage fondamental). — Marc-Vincent Howlett , L’homme qui croyait en l’homme, Jean-Jacques Rousseau (coll.

Découverte Gallimard), un ouvrage d’introduction à Rousseau. — Jean Guéhéno , Jean-Jacques Rousseau, l’histoire d’une âme (Gallimard, deux volumes). — Raymond Trousson (Université de Bruxelles), Jean-Jacques Rousseau (Taillandier, coll.

« les grandes biographies », deux volumes). INTRODUCTION En 1712 naît Rousseau, dans un siècle des Lumières. Rousseau et Diderot (né en 1711) sont parmi les plus jeunes des philosophes des Lumières.

Ils s’inscrivent dans une partie des Lumières que l’on pourrait qualifier d’optimiste (un optimisme voltairien avant tout) : c’est-à-dire que l’homme est fait pour vivre en société.

Il s’agit de faire en sorte que sous les lumières de la raison, et au sein du social, l’humanité avance vers le progrès et le bonheur. Tout va changer en 1750 et en 1755 (pour les premier et le deuxième discours), où Rousseau va remettre radicalement en question cet optimisme des Lumières, notamment en refusant cette fameuse notion de sociabilité . Cela va opposer Rousseau aux autres philosophes — surtout Voltaire.

Rousseau va nier cette sociabilité, pour démontrer que le social et le progrès, c’est la dégénérescence, la dénaturation .

Dans le social et dans le progrès, l’homme se perd. En 1778, Voltaire et Rousseau meurent à quelques mois d’intervalles, comme si l’un ne pouvait pas vivre sans l’autre... À partir de cette opposition entre Rousseau d’un côté, ses ex-amis philosophes de l’autre, Rousseau va petit à petit développer une structure paranoïaque, un sentiment parfois assez fort de persécution (à partir de 1756 et de son départ pour Montmorency).

Le complot, c’est ce qui va être une des causes de la rédaction d’abord des Confessions , et ensuite des autres œuvres « autobiographiques ».

Rousseau va tenter de se justifier, après le libelle de Genève de Voltaire (dont Rousseau ignore l’auteur), « Le sentiment des citoyens », qui se termine par la phrase « Cela mérite bien la peine capitale ».

Cette justification, ce sera les Confessions , au début des années 1760.

C’est un échec ; elles ont été interdites. Rousseau fait alors deux autres tentatives pour se justifier.

Il rédige d’abord les Dialogues, ou Rousseau juge de Jean-Jacques .

Ce manuscrit, Rousseau va l’offrir au seul lecteur qui en vaille la peine : Dieu.

À la tombée du jour, il se rend à Notre-Dame de Paris pour déposer son manuscrit sur le maître-autel.

Mais ce soir-là, Notre-Dame est fermée par des grilles.

Rousseau a alors une véritable crise de folie, il se sent persécuté par Dieu et par les hommes. La troisième tentative de justification, c’est les Rêveries du promeneur solitaire .

« Me voici donc seul sur la Terre...

». À partir de 1762, Rousseau est décrété de prise de corps (en juillet) : la police royale est sur le point de venir l’arrêter et l’embastiller.

Prévenu à temps, il va pouvoir s’enfuir en pleine nuit (sous l’Ancien Régime, aucune œuvre ne peut paraître sans l’approbation de la censure royale.

Le chef de la censure royale, M.

de Malsherbes, est l’homme qui a prévenu Rousseau, admirant les philosophes — il sera par la suite l’avocat de Louis XVI, et sa fille épousera Chateaubriand, qui la trompera sans cesse). Rousseau va alors à Genève, où le Contrat social et l’ Émile vont être condamnés...

Rousseau est encore obligé de fuir, d’abord dans le Jura suisse (dans le canton de Neuchâtel, qui ne dépend pas du conseil de Genève, mais qui est sous la coupe de Frédéric II). Rousseau se réfugie quelques jours à l’île Saint Pierre sur le lac de Bienne, où il va passer les plus beaux jours de sa vie.

Mais le pasteur protestant de Môtier-Travers va dénoncer Rousseau comme impie. Rousseau fuit, en Angleterre, où il va être accueilli par Hume.

En Angleterre, il va d’abord être fêté (le roi lui propose même une pension, que Rousseau refuse).

Là, il continue à écrire ses Confessions , mais il est persuadé que Hume l’espionne.

Il quitte l’Angleterre, rentre en France sous un faux nom.

Il va alors épouser Thérèse (devant le maire de la Tour du Pin, ce qui n’a aucune valeur juridique à l’époque !). Page 1/25 — Introduction.. »

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