Bertrand Russell, La Conquête du bonheur, commentaire
Publié le 07/07/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Bertrand Russell, La Conquête du bonheur, commentaire. Ce document contient 2223 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.
« Russell ? Expliquer le texte suivant : Évidemment il n'y a aucun profit à flatter délibérément l'opinion publique : c'est encore se trouver sous sa domination quoique dans un sens inverse. Mais s'y trouver franchement indifférent est à la fois une force et une source de bonheur. Et une société composée d'hommes et de s femmes qui ne font pas trop de courbettes aux conventions est beaucoup plus intéressante qu'une société où tout le monde se conduit de la même façon. Lorsque le caractère de chacun se développe individuellement, les différences de type sont préservées et il devient intéressant de rencontrer de nouvelles personnes, car elles ne sont plus de simples répliques de celles 10 que l'on a déjà rencontrées. Ceci a été un des avantages de l'aristocratie puisque là où le statut social dépendait de la naissance, on était autorisé à se conduire en excentrique. Dans notre monde moderne, nous perdons cette source de liberté sociale et il est devenu nécessaire de se rendre plus consciemment compte des dangers que l'uniformité peut présenter. Je ne is veux pas dire que les gens devraient être intentionnellement excentriques, ce qui est tout aussi peu intéressant que d'être conventionnel. Je pense seulement que les gens devraient être naturels et suivre leurs goûts spontanés dans la mesure où ceux-ci ne sont pas franchement anti-sociaux. Bertrand Russell, La Conquête du bonheur, 1930. ...»
«
Russell
► Expliquer le texte suivant :
Évidemment il n'y a aucun profit à flatter délibérément l'opinion
publique : c'est encore se trouver sous sa domination quoique dans un
sens inverse.
Mais s'y trouver franchement indifférent est à la fois une
force et une source de bonheur.
Et une société composée d'hommes et de
s femmes qui ne font pas trop de courbettes aux conventions est beaucoup
plus intéressante qu'une société où tout le monde se conduit de la même
façon.
Lorsque le caractère de chacun se développe individuellement, les
différences de type sont préservées et il devient intéressant de rencontrer
de nouvelles personnes, car elles ne sont plus de simples répliques de celles
10 que l'on a déjà rencontrées.
Ceci a été un des avantages de
l'aristocratie
puisque là où le statut social dépendait de la naissance, on était autorisé
à se conduire en excentrique.
Dans notre monde moderne, nous perdons
cette source de liberté sociale et il est devenu nécessaire de se rendre plus
consciemment compte des dangers que l'uniformité peut présenter.
Je ne
1s veux pas dire que les gens devraient être intentionnellement excentriques,
ce qui est tout aussi peu intéressant que d'être conventionnel.
Je pense
seulement que les gens devraient être naturels et suivre leurs goûts spon
tanés dans la mesure où ceux-ci ne sont pas franchement anti-sociaux.
Bertrand Russell, La Con
quête
du bonheur, 1930.
La connaissance de la doctrine de l'auteur n'est pas requise.
Il faut et il suffit
que l'explication rende compte, par la compréhension précise du texte, du
problème dont il est question..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Commentaire René Descartes Discours de la méthode: le bonheur
- Commentaire Camus : En quoi cette scène de bonheur totale est-elle en fait paradoxale ?
- Gaspard de la nuit, A. Bertrand, «Ondine». Commentaire
- Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, "La ronde sous la cloche". Commentaire
- Commentaire de texte: Bertrand Russel,Problèmes de Philosophie