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Berkeley: « Être, c'est être perçu»

Publié le 18/06/2020

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« Berkeley ■ Indications générales George Berkeley (1685-1753), évê�eJ de Cloyne, a proposé une théorie métaphysi�ee provocante et originale appelée I' « immatéria• lisme».

Partant de l'empirisme, Berkeley consi­ dère toute notion abstraite comme une illusion: seules existent les choses singulières; mais celles-ci ne sont connues par nous �eJn tant �eRVAOJb}^KURwKa à d'autres images. ■ Citation «Je dis que la table sur laquelle j'écris existe, c'est­ à-dire que je la vois et la touche; et si je n'étais pas dans mon bureau,je dirais que cette table existe, ce par quoi j'entendrais que, si j'étais dans mon bureau je pourrais la percevoir; ou bien que quelque autre esprit la perçoit actuellement.

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] L'esse (être) de ces choses-là, c'est /eurpercipi (être perçu); et il n'est pas possible qu'elles aient une existence quelconque en dehors des esprits ou des choses pen­ santes qui les perçoivent».

(Les Principes de la connaissance humaine, 1710, § 3.) ■ Explication Quoi�eJ d'apparence paradoxale, l'idée de Berkeley est d'après lui, une simple �eJbdRYn de bon sens: notre rapport aux choses est tou• jours un rapport de représentation.

Dire �eeWJ chose existe, c'est dire �eYW la per­ çoit, ou �eL}UYW pourrait la percevoir. ■ Principales notions concernées la conscience; la perception; la raison et le réel; la matière et l'esprit.

Voir aussi les re pères I essentM /accidentel; idéal/ réel; oijectif/ suijectif.

■ Exemple d'utilisation Le texte de Berkeley est exemplaire pour toute réflexion sur les rapports entre la conscience* « Être, c'est être perçu» et le réel.

C'est le problème de la distance infranchissable entre les deux �eRU cherche précisément à résoudre.

En effet, si l'on pose, comme Descartes, �eJ le corps et l'esprit sont deux réalités distinctes, on a ensuite beau• coup de mal à résoudre la �eJadRYW de la pos­ sibilité de la connaissance.

Car comment l'esprit peut-il franchir la distance �eR le sépare du corps? Une telle difficulté fa vorise le scepticisme.

D'où l'idée de Berkeley �ee« la matière» n'existe pas: c'est une abstraction, un simple mot �eR nous fait croire �eRU est le signe de �eIUue chose de réel, d'une sub­ stance matérielle; alors �eJW}MARd il n'y a pas de substance matérielle: il n'y a �eI des per­ ceptions.

L'esprit n'a donc pas de distance à franchir pour connaître le monde, puis�eRUa sont de même nature.

SUJET TYPE: La perception permet-elle la connaissance? ■ Contresens à ne pas commettre Lors�eJ Berkeley dit �eJ la matière n'existe pas, il ne dit pas �eJ tout n'est �eRUUebRYW Au contraire, c'est pour combattre le scepticisme et l'incrédulité religieuse des matérialistes �eJ Berkeley écrit.

Ce n'est pas parce �eJ les choses sont des idées �eJUUIa ne sont pas réelles.

On peut très bien distinguer, en parti­ culier, les perceptions �eR sont reliées entre elles de fa çon régulière, en produisant une correspondance entre la vue et le toucher, et les perceptions déréglées �eR sont celles de l'imagination et du rêve.

■ Autres fiches à faire vous-même Le nominalisme; Dieu;. »

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