Bergson: NATURE ET SOCIÉTÉ: L'ÉLAN VITAL
Publié le 18/06/2020
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«
Be�gsonJ1��9-1-941)
NATURE
ET SOCIÉTÉ: L'ÉLAN VIT AL
7\.
Tos sentiments et nos pensées se succèdent, poussés les u
ns
1 l par l
es autres ; ils se c ompénètrent, et c omposent la v ie psy
chol
ogiqu e.
Pour en préciser les contours, Bergson f orge la notion de
durée.
La durée est mouvement ; mais qu'est-ce qui fait qu'elle se
meut ? Qu'est-ce que cela qui, se mouvant au fond de moi, s'épanouit
en pensée ; qui, me po
ussant et me retenant alternativement, éclate en
désir? Cette force, Bergson l'appell
e élan vital.
C'est élargir l a
recherche : l'élan vit
al meut la fo urmi co mme l'homme, et son énergie
créatrice déborde en l'infinité des espèces qui se succèdent ou coexis
tent ; c'est snr l
ui que reposent les sociétés humaines.
L'histoire en fin
n'est-elle pas le cours des pro1:,Yf'ès de ce seul et même élan ·vital?
1.
L'individu vi
van tA.
Élan vital et science de la vie
■L 'intelligence cherche à se ret�je>b sur l'élan qui l'a créée p�jb le
c�X`b>[=b> ;
elle ne peut pour cela que le réduire indûment à du pré
visible et du déjà connu : elle mécanise la vie (cf.
fiche 73).
Mais c'est
au-delà de l'intelligence, dans une métaphysique de l'intµition, que
la vie, qui est mouvement, se laisse connaître.
■ L' intelligence distingue des c�b`f dans la matière inerte.
La nature
elle-même tend à is�S>b la vie en systèmes distincts : les individus
vivants, c�X`sés de parties hétér�Gt[>f et animés de f�[;hMns
diverses.
Le système naturel n'est jamais t�h8S>X>[h cl�s: l'individu est
lié à l'univers p�jb subsister, agir et se repr�=jMb>" Le vivant ne peut que
tendre à l'individualité, sans jamais l'atteindre : il d�Mh se repr�=jMb>,
c'est-à-dire se diviser en deux.
Le vivant est plus animé de tendances
mouvantes que composé d'états stables.
■ Chaque individu est la c�[;buhMn de l'élan vital, cette unique force
créatrice, riche et imprévisible, qui se divise dans sa p�jffu> ; chaque
espèce est le résultat d'une directi�[ qui s'est s�SM=MFu> dans un échec.
En effet, le p�jmir créateur perd sa créativité dans la r�jhM[> de l'ins
tinct ; l'élan vital n'a de succès que dans la créati�[ d'un être créateur.
Au bout de ce progrès par tentatives qu'est l'histoire de la vie, se
tient donc l'homme.
B.
Les problèmes d'une science de la vie
■ Le mécanisme ( cf.
fiche 48) est inapte à saisir la vie, parce qu'elle est
imprévisibilité.
P�jb lui, t�jh étant d�[[u au début, ce qui en résulte est
nécessaire.
Le finalisme n'est qu'un mécanisme inversé: t�jh serait
d�[[uy=8[f un pr�Q>h de la nature, qu'elle s'applique à réaliser c�XX>.
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