Bénin (2002-2003 ): Recompositions politiques
Publié le 12/09/2020
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Bénin 2002-2003
Recompositions politiques
Étapes importantes du processus de décentralisation, les électi
ons communales et municipales se sont
tenues le 15 décembre 2002 et le 19 janvier 2003.
Tandis que les part
is de la mouvance présidentielle
remportaient 62 % des sièges dans l'ensemble des 77 communes, les deu
x principales villes du pays
étaient cependant facilement gagnées par l'opposition.
L'ancien pr
ésident de la République (1991-1996)
Nicéphore Soglo était ainsi élu maire à Cotonou, comme le pr
ésident de l'Assemblée nationale, Adrien
Houngbédji, à Porto Novo.
Les élections législatives du 30 mars 2003, marquées par une fo
rte abstention, se sont soldées par une
nette victoire des partis soutenant l'action du président Mathieu Ké
rékou, avec un total de 52 sièges sur
83.
L'Union pour le Bénin du futur, l'alliance dirigée par le mini
stre d'État Bruno Amoussou, s'adjugeait à
elle seule 31 députés.
Du côté de l'opposition, la défait
e était sévère pour la Renaissance du Bénin (15
sièges), le parti présidé par l'épouse de N.
Soglo – cet
te dernière, qui avait été destituée de son poste en
septembre 2001 par un groupe dissident, a été reconduite à la p
résidence du parti en janvier 2002.
De
son côté, A.
Houngbédji, le leader du Parti du renouveau dém
ocratique (11 députés), annonçait son
ralliement à la majorité présidentielle, après cinq année
s passées dans l'opposition.
À l'issue de ces
reconfigurations politiques, une majorité claire, bien que fragmenté
e, se dessinait et Antoine Idji Kolawolé
était élu président de la nouvelle Assemblée, tandis qu'un r
emaniement ministériel entraînait le
renouvellement de la moitié de l'équipe gouvernementale le 12 juin
.
Tandis qu'en octobre 2002 un accord de coopération de 275 millions €
était signé avec l'Union
européenne (UE) pour cinq ans, plusieurs mois de grève dans le s
ecteur éducatif ont fait peser la
menace, finalement écartée, d'une année blanche.
L'économie
du pays a tiré profit de la crise en Côte-
d'Ivoire, grâce à un redéploiement des activités vers le por
t de Cotonou, lequel bénéficiait déjà de la
croissance continue de l'importation de véhicules d'occasion destiné
s à la réexportation en direction des
pays limitrophes.
La crise ivoirienne entraînait aussi le retour de p
lus de 1 800 Béninois et l'envoi de
militaires, dans le cadre de l'opération de maintien de la paix de la
CEDEAO (Communauté économique
des États de l'Afrique de l'Ouest).
Quant à l'intervention armé
e anglo-américaine en Irak (mars 2003), elle
a suscité en avril 2003 plusieurs manifestations hostiles à Cotono
u..
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