Bénin (1998-1999): Regroupement de partis
Publié le 12/09/2020
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Bénin 1998-1999
Regroupement de partis
La Cour constitutionnelle a adopté le 13 janvier 1999 le code élec
toral et le 22 janvier la Commission
électorale nationale autonome a été mise en place pour surveill
er les législatives fixées au 28 mars 1999
pour le renouvellement de l'Assemblée nationale.
A partir du 11 fé
vrier, des petits partis se sont
regroupés pour former diverses alliances: l'Alliance pour le progrè
s, l'Alliance Suru et le Mouvement pour
l'engagement et le réveil du citoyen.
Dans le même temps, le Parti
communiste du Dahomey a été l'objet
d'une scission, donnant naissance le 21 février au Parti communiste m
arxiste-léniniste du Bénin.
Sur 83
sièges à pourvoir, l'opposition en a remporté 42, contre 40 à
la mouvance présidentielle.
La Renaissance
du Bénin de l'ancien président Nicéphore Soglo, avec ses 27 dé
putés, a été le grand vainqueur de ces
législatives, prélude à la présidentielle de 2001.
Pour sout
enir sa politique, le président Mathieu Kérékou,
l'un des perdants des législatives, a dû, dès lors, composer av
ec une majorité à géométrie variable
comme précédemment.
Sur le plan économique, en 1998, le taux de croissance n'a atteint qu
e 4,4 % (contre 5,8 % en 1997),
tandis que l'inflation s'élevait à 5,8 % (contre 4,8 % l'année
précédente).
Le budget 1999, adopté par
l'Assemblée le 8 janvier, s'est élevé à 235 milliards FCFA e
n recettes et 335,1 milliards en dépenses.
Le
pouvoir comptait sur les aides extérieures pour combler le déficit
budgétaire et pour assurer 76 % du
programme d'investissement.
Le chef de l'État s'est déplacé à
Bruxelles en janvier 1999 et à Washington
en février pour solliciter des fonds complémentaires.
La fraude et
l'évasion fiscales avaient fait perdre au
Trésor public 60 milliards FCFA, soit 25 % des ressources internes, s
elon les sources officielles.
La
campagne lancée par M.
Kérékou, en juillet 1998, contre la corr
uption tardait à porter ses fruits dans un
pays où elle est devenue courante.
En outre, à peine sorti de la c
rise énergétique qui avait sévi de février
à juin 1998, le pays devait faire face à une grave pénurie d'es
sence.
Les condamnations à de lourdes peines de journaux et de journalistes
de la presse privée (Le Progrès et
Les Échos du jour en décembre 1998) et le lancement, le 2 mars 19
99, d'un treizième quotidien, La
Cloche, de Vincent Métonnou ont été révélateurs de la fra
gilité sociale..
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