Bélisaire494-565Général, le plus considérable et le plus prestigieux des chefs de guerre de l'Empire d'Orient,précieux collaborateur de l'empereur Justinien.

« Bélisaire 494-565 Général, le plus considérable et le plus prestigieux des chefs de guerre de l'Empire d'Orient, précieux collaborateur de l'empereur Justinien.

Né en Thrace, sa première très grande victoire est remportée sur les Perses, qu'il contraint à la paix (532).

Passe en Afrique, l'année suivante, y combat les Vandales, triomphe de leur roi Gelimer, leur reprend Carthage et les chasse à jamais de l'Afrique.

Se transporte ensuite en Sicile, y entre, lutte avec les Goths, leur reprend Gatane, Palerme, Syracuse, et, pénétré en Italie proprement dite, continue de lutter avec les Goths, leur enlève Naples, met le siège devant Rome et contraint ses adversaires à capituler. Maître de Rome, il poursuit Vitigès, roi des Goths, qui s'est réfugié dans Ravenne, parvient à en triompher, à le capturer et l'emmène, prisonnier, à Constantinople (540).

En Orient, profitant des campagnes lointaines de Bélisaire les Perses ont rouvert les hostilités.

Bélisaire se porte à leur rencontre, et en triomphe encore (543).

En Italie, les forces armées germaniques conduites par Totila finissent par reconquérir Rome insuffisamment défendue.

Bélisaire revient en Italie, l'emporte sur Totila, et entre dans Rome en vainqueur (547). Malheureusement pour l'Empire d'Orient, les forces militaires qu'il parvient péniblement à grouper sont insignifiantes devant les forces constamment accrues des Barbares : Bélisaire devra abandonner nombre de ses conquêtes.

Son successeur un de ses lieutenants, Narsès, finira par terrasser Totila.

L'histoire du châtiment infligé à Bélisaire (il aurait été condamné à achever sa vie en mendiant son pain après avoir eu les yeux crevés) est une légende, née probablement d'une disgrâce momentanée et de son caractère rigoureusement indépendant. Cette attitude farouche était redoutée du palais impérial, où, par précaution, l'impératrice Théodora tenait solidement dans sa “ dépendance ” la belle et imprudente Antonine, femme adorée de Baisaire : celui-ci était bien capable de s'adjuger un royaume, plusieurs royaumes, tout l'empire, s'il eut voulu, et n'était assujetti qu'à une force, celle de l'amour que lui inspirait sa femme.

Or, celle-ci, Antonine, avait eu une jeunesse scandaleuse.

L'impératrice se fit la complice des innombrables et dangereuses amours et autres aventures de la folle Antonine et, aussi, sa protectrice, facilitant parfois des rencontres coupables.

Ainsi se trouvait être, à son insu, “ domestiqué ” l'illustre, le victorieux Bélisaire.. »