Belgique (2001-2002): Une nouvelle réforme de l'État
Publié le 12/09/2020
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Belgique 2001-2002
Une nouvelle réforme de l'État
L'année 2001-2002 aura connu trois temps forts en Belgique.
Durant le
premier semestre 2001, l'État
fédéral belge a franchi une nouvelle étape dans la dévolutio
n de prérogatives aux régions et
communautés qui le composent.
Dans la deuxième partie de l'anné
e, le pays a exercé la présidence
tournante de l'Union européenne (UE) au terme de laquelle a été
adoptée la «déclaration de Laeken».
Enfin, la compagnie aérienne nationale Sabena a fait faillite, provoq
uant un traumatisme national et un
drame social très important.
Un projet de nouvelle réforme de l'État a été défini au t
erme des accords dits «de la Saint-Polycarpe» ou
«du Lambermont».
L'essence de ces accords réside en un équil
ibre nouveau entre les velléités d'une très
grande partie du monde politique flamand, demandeur de nouvelles compé
tences régionales, et la
volonté des élites francophones de modifier la loi de financement
de 1989 en vue d'assurer
structurellement un financement décent des communautés.
La teneur
de l'«échange» intervenu se
présente donc sous une forme relativement simple : un refinancement d
es communautés (française,
flamande, germanophone) et l'acceptation de la régionalisation de ce
rtaines compétences.
La négociation entre partis, autorité fédérale et entités
fédérées a débouché en janvier 2001 sur un
compromis global.
De manière plus précise, il établit, sur le p
lan financier, que les communautés,
principalement compétentes dans les matières culturelle et éduc
ative, seront refinancées sur une base
forfaitaire.
Par ailleurs, les régions, principalement compétentes
dans les domaines économique et social,
auront la possibilité de lever des centimes additionnels ou soustract
ionnels à l'Impôt sur le revenu.
Sur le
plan institutionnel, il pose le principe que l'agriculture sera régio
nalisée, de même que le commerce
extérieur.
Il a toutefois été prévu de maintenir une agence
fédérale du commerce extérieur.
Enfin, la
régionalisation de la coopération au développement extérieur
a été programmée pour 2004.
La tutelle des
communes et des provinces sera également régionalisée.
Cet accord scellé, le gouvernement allait être confronté à l
a difficulté de son adoption parlementaire.
En
effet, une majorité spéciale des deux tiers dans les deux assemblé
es est requise en la matière.
Ensemble,
les partis de la majorité ne disposaient pas de cette majorité.
Il
s espéraient l'appoint du parti régionaliste
flamand, Volksunie, présent au niveau de l'exécutif de la régio
n flamande.
Mais cette formation s'est
déchirée sur la question, au point d'imploser et de donner naissan
ce à deux nouvelles formations : la
Nouvelle alliance flamande (NVA), regroupant les opposants à cet ac
cord, et Spirit, rassemblant ses
partisans.
Au terme de discussions serrées, le Parti social chréti
en (PSC), pourtant dans l'opposition, a
pris la décision, en juin 2001, de s'abstenir.
Deux raisons déterm
inantes ont justifié cette attitude.
Premièrement, les sociaux-chrétiens francophones estimaient les ac
quis engrangés pour les francophones
suffisamment importants pour ne pas risquer de compromettre l'aboutissem
ent de l'accord.
Par ailleurs,
ils ont négocié leur abstention en obtenant certaines garanties su
r l'affectation d'une partie des
ressources nouvelles promises à la communauté française.
En con
séquence, les deux lois spéciales
découlant de l'accord ont été adoptées à la Chambre et au
Sénat en juin 2001.
Du 1er juillet 2001 au 31 décembre 2001, la Belgique a exercé la p
résidence de l'UE.
Les autorités belges
ont tenté d'engager la réflexion sur le futur des institutions eur
opéennes.
Elles y sont largement
parvenues en réussissant à faire adopter la «déclaration de
Laeken», en décembre 2001.
Celle-ci pose le
principe d'une réforme institutionnelle de l'UE et de l'élaboratio
n d'une Constitution européenne.
Elle
lance le processus de Convention sur l'avenir de l'Union, qui allait ê
tre pilotée par l'ancien président de la
République française Valéry Giscard d'Estaing.
La Convention ra
ssemble des représentants des exécutifs
des États membres de l'UE et des pays candidats à l'adhésion, d
es parlementaires nationaux, des
parlementaires européens et des représentants de la Commission eur
opéenne.
Elle a pour mission
principale de préparer la prochaine Conférence intergouvernemental
e consacrée à la réforme des
institutions européennes.
Cette présidence de l'Union européenne a toutefois été marqu
ée par deux difficultés importantes.
Sur le
plan extérieur, par les attentats du 11 septembre 2001 aux États-U
nis.
Sur le plan interne, par la faillite
de la Sabena, la compagnie aérienne nationale.
Depuis vingt ans, la S
abena se portait mal et allait de.
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