BEAUMARCHAIS, Pierre Augustin Caron de Beaumarchais, dit(24 janvier 1732-18 mai 1799)EcrivainMonsieur de Beaumarchais n'est ni ce qu'on a cru qu'il fut ni seulementce dont on se souvient qu'il a été.
Publié le 23/05/2020
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BEAUMARCHAIS, Pierre Augustin Caron de Beaumarchais, dit
(24 janvier 1732-18 mai 1799)
Ecrivain
Monsieur de Beaumarchais n’est ni ce qu’on a cru qu’il fut ni seulement
ce dont on se souvient qu’il a été.
Il doit le nom de Beaumarchais sous
lequel il est passé à la postérité à la terre que possédait la veuve d’un
certain Franquet, auquel il acheta en 1755 une charge de contrôleur de la
maison du roi.
Il épousa la veuve qui le laissa lui-même veuf dès 1757.
Son père André-Charles Caron avait été reçu maître horloger, après avoir
abjuré en 1727 sa foi protestante.
Pierre Augustin est son seul fils,
entouré de cinq s œ urs.
Ni son apprentissage dans l’atelier paternel, ni des
études sommaires, ni sa passion de la musique ne suffisent à satisfaire
son ambition.
C’est pourtant par la musique que, dès 1759, il devient
proche des filles du roi que l’on appelle Mesdames et auxquelles il donne
des leçons de harpe.
La charge qu’il achète la même année grâce à
l’entregent du financier Pâris-Duverney lui confère la noblesse et lui
permet d’entrer dans le monde des finances et des affaires.
Il commence,
en 1764, à s’acquitter en Espagne, sous prétexte de mariage, de missions
qui passent pour secrètes et qui sont à semi-officielles.
Il ne se remarie
pourtant qu’en 1768 à Geneviève-Madeleine Watebled dont il a un fils et
une fille.
Mais, en quelques années, sa femme, sa fille et son fils
meurent.
Les drames dont il est l’auteur et qui sont joués à la
Comédie-Française (Eugénie en 1767 et Les Deux Amis en 1770) lui
valent une certaine notoriété.
C’est le procès qui l’oppose au comte de la
Blache, héritier direct de Pâris-Duverney, qui lui vaut la célébrité.
Beaumarchais perd un procès qui achève de le déposséder de
l’importante somme que lui a léguée Pâris-Duverney ; il n’hésite
pourtant pas à porter plainte contre le juge Goëzman qu’il accuse de
corruption.
De blâme en mémoire, l’affaire qui aurait pu valoir les
galères à Beaumarchais se termine en 1778 par un arrêt qui lui donne
raison et avec la gloire.
Dans les mêmes années du procès, il a rencontré
Thérèse de Willer-Mawlas dont il a une fille en 1775 et qu’il épouse en
1786.
En 1777, il a fondé la Société des auteurs dramatiques.
Il a
parcouru l’Europe, de l’Angleterre à l’Autriche et est soupçonné, ici et
là, d’être espion.
Il entretient, en effet, une correspondance avec le.
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