Beaucoup d'auteurs (écrivains, cinéastes) abordent les sujets les plus graves - les plus douloureux même, parfois en cherchant à amuser le lecteur {ou le spectateur). Cette manière de traiter les grands problèmes humains vous plaît-elle?
Publié le 02/07/2020
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Beaucoup d'auteurs (écrivains, cinéastes) abordent les sujets les plus graves - les plus douloureux même, parfois en cherchant à amuser le lecteur {ou le spectateur). Cette manière de traiter les grands problèmes humains vous plaît-elle?. Ce document contient 2223 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.
« Cf. La Fontaine, qui affiche ses préoccupations morales en tête de son recueil : « ces badineries ne sont telles qu'en apparence, car dans le fond, elles portent un sens très solide». Le ton de gaîté qu'il donne à ses fables par divers procédés-comme l'interférence du monde humain et de celui des animaux, ne l'empêche pas d'aborder des problèmes graves (cf. « le Rat qui s'est retiré du monde» : l'égoïsme d'un homme religieux). Cf. aussi la démarche de Montesquieu dans les Lettres persanes, ou de Voltaire dans les Contes : les sujets les plus sérieux (dans Candide, c'est l'évocation pessimiste de la destinée humaine) «passent» grâce à la façon légère dont ils sont abordés ; en faisant rire, les écrivains se gagnent leurs lecteurs. On peut apprécier cette manière d'éviter le risque du didactisme, et goûter les oeuvres qu'elle nous vaut. Il est vrai qu'on est plus sensible souvent dans ce cas à l'humour déployé, qu'à l'évocation du problème lui-même (cf. notre appréciation des Fables de La Fontaine). ...»
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1 / 2 Beaucoup
d'auteur s (écrivains, cinéastes) abordent les sujets l es pl us
graves - les plus douloureux m ême, pa rfois en cherchant à amuser le
lecteur { ou le spectateur).
Cette
manière de traiter les grands problèmes humains vous plaît-elle?
Vous justifierez votre réponse en analysant des exemples précis.
Corrigé
INDICATIONS
I.
Les œuvres «sérieuses)).
On peut penser qu'à la gravité de certains sujets doit corres pondre celle
de l'œuvr� qui les évoque.
Aussi, il existe des auteurs ou des cinéastes qui
ne prennent pas les problèmes humains à la légère.
Ils diraient, avec Des
cartes, qu'« il vaut mieux être moins gai, et avoir plus de connaissances».
Cf.
Pascal, qui traite d
'un
sujet grave (le salu t de l'homme) sur un ton pas
sionné, parfois sombre, jamais détendu.
Cf.
l'angoisse qui apparaît dans
l'œuvre de Camus, reflet de sa philosophie de la vie.
II.
« Instruire en amusant».
Par ailleurs l'auteur peut avoir des visées très sérieuses, et considérer que
le rire qu'il suscitera servira son propos.
Dans certains cas, l'amusement du
lecteur sert à son «édification».
Cf.
La Fontaine, qui affiche ses préoccu
pations morales en tête de son
recueil : « ces badineries ne sont telles qu'en
apparence, car dans le fond, elles portent un sens très solide».
Le ton de
gaîté qu'il donne à ses fables par divers procédés-comme l'interférence du
monde humain et de celui des animaux, ne l'empêche pas d'aborder des
problèmes graves (cf.
« le Rat qui s'est retiré du monde» : l'égoîsme d'un
homme religieux).
Cf.
aussi la démarche de Montesquieu dans les Lettres
persanes, ou de Voltaire dans les Contes : les sujets les plus sérieux (dans
Candide, c'est l'évocation pessimiste de la destinée humaine) «passent»
grâce à la façon légère dont ils sont abordés ;
en faisant rire, les écrivains se
gagnent leurs lecteurs.
On peut apprécier cette manière d'éviter le risque du
didactisme, et goûter les œuvres qu'elle nous vaut.
Il est vrai qu'on est plus
sensible souvent dans ce cas à l'humour déployé, qu'à l'évocation du pro
blème lui-même (cf.
notre appréciation des Fables de La Fontaine).
Ill.
Le rire, un détachement nécessaire.
Il arrive que le rire soit la seule façon d'aborder des sujets graves.
Il per
met en effet à l'homme de se détacher de ce qui l'inquiète.
Cf.
Molière qui
veut « faire rire les honnêtes gens» de problèmes parfois très sérieux (Le
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