Baudelaire, Les Fleurs du Mal, Spleen et Idéal, (1857) ; « Remords posthume »
Publié le 19/12/2021
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Baudelaire, Les Fleurs du Mal, Spleen et Idéal , (1857) ; « Remords posthume »
Lorsque tu dormiras, ma belle ténébreuse,
Au fond d'un monument construit en marbre noir,
Et lorsque tu n'auras pour alcôve et manoir
Qu'un caveau pluvieux et qu'une fosse creuse;
Quand la pierre, opprimant ta poitrine peureuse
Et tes flancs qu'assouplit un charmant nonchaloir,
Empêchera ton c œur de battre et de vouloir,
Et tes pieds de courir leur course aventureuse,
Le tombeau, confident de mon rêve infini
(Car le tombeau toujours comprendra le poète),
Durant ces grandes nuits d'où le somme est banni,
Te dira : « Que vous sert, courtisane imparfaite,
De n'avoir pas connu ce que pleurent les morts ? »
─ Et le ver rongera ta peau comme un remords.
Sonnet : 2 quatrains et 2 tercets.
Rimes embrassées du type abba dans les quatrains et
rimes croisées du type abab puis suivies du type aa dans les tercets.
Vers : alexandrins.
I- Les deux quatrains => la mort annoncée
A- Poème à une femme
• Énonciation > Dans les 2 quatrains, le poète s’adresse à une femme « ma belle » qu’il
tutoie (« tu dormiras »).
Tutoiement => connivence, proximité.
« alcôve et manoir » > domaines souvent de la femme.
« Ma belle » : possessif + insiste sur sa beauté / nom que l’amant peut donner à la femme
aimée.
=> Le poète parle à sa maîtresse probablement.
• Description intime de la femme : « ta poitrine » ; « tes flancs qu'assouplit un charmant
nonchaloir »..
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