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Bâtir le plan: ce qui est particulier à certains sujets

Publié le 10/06/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Bâtir le plan: ce qui est particulier à certains sujets Ce document contient 1500 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Méthodologie. ? Exemple: «Qu'est-ce que la beauté?» On introduira au sujet en partant de l'usage de l'adjectif«beau» (on parle de « beau paysage», de «belle femme», de « belle peinture», de « beau chien», etc.) et d'expressions dans lesquelles ou utilise le mot « beauté» de manière absolue («C'est la beauté même»/«Une beauté», etc.) et on posera la question-définition: Qu'est-ce donc que cette chose qu'on appelle la beauté? Qu'y a-t-il derrière ce mot employé si couramment et dans des domaines aussi divers? ? La première partie du plan partira d'une définition de dictionnaire, par exemple de celle du Petit Larousse illustré: « Caractère de tout ce qui est beau». Définition qui nous renvoie à celle du mot «beau»: «Qui éveille un sentiment d'admiration, de grandeur, de noblesse, de plaisir». Notez que de telles définitions peuvent être trouvées sans dictionnaire sur la table (même si elles sont le fruit de longues élaborations de la part des auteurs du dictionnaire). Si vous êtes attentif à cette (ces) définition(s) de départ, vous remarquerez qu'à chaque fois, le beau et la beauté sont indissociables de la réalité qualifiée de belle — beauté = propriété réelle de la chose belle (elle est dans cette chose: est beau ce qui éveille.../caractère de ce qui est beau). Vérification-illustration sur des exemples: la beauté du paysage est dans le paysage/fait partie du paysage; la beauté d'une femme est inséparable de cette femme. On déterminera alors en quoi consiste cette beauté-réalité/fait d'être beau: proportion, harmonie de la forme beauté = perfection formelle (plastique), donc ce qui n'a pas besoin d'être «retouché», ce à quoi il n'y a rien à ôter ni à ajouter. Au contraire: laideur ce qui nécessiterait une « chirurgie esthétique» («Dommage qu'il ait un si gros nez»/«Ce bâtiment moderne gâche le site», etc.). Mais on notera qu'on parle de «belle action» — La beauté peut être morale, donc intérieure — «perfection formelle» est une définition insuffisante (quand on dit: «Il a fait preuve d'une belle audace», parle-t-on le langage de la proportion ou de l'harmonie?).

« Bâtir le plan : ce qui est , particulier à certains s ujets On a vu que tout sujet appelle une.démarche spécifique, c'est-à-dire une problé­ matique élaborée à partir de l'analyse de son libellé.

La problématisation est plus ou moins facile mais elle est toujours possible, y compris, sur un sujet-cita­ tion ou un sujet-analyse.

◊Exemple: « "L'art, dit Paul Klee, ne reproduit pas le visible, il rend visible." Qu'en pensez-vous?».

La problématique de ce su jet n'est autre que celle de l'art, de la création artistique : Qu'en pensez-vous? L'art -+ Est-ce que Paul Klee a raison quand il dit ...

? -+ Notion-problème en jeu.

ne reproduit pas le visible -+ Art création "' re-production de ce qu'on voit déjà (avec les yeux du corps).

il rend visible D'où la problématique: -+ Art = faire voir ce qu'on ne voit pas = montrer I révéler (derrière l'apparence immédiate des choses) une (la?) réalité qui ne se montre pas mais qui est accessible (par l'art) au regard (à la vision) ou bien = j(Jire voir ce qu'un autre voit/une autre vision du réel.

Si l'artiste est un «voyant», nous donne+il à voir ce que nous ne pouvons voir ou ce que nous ne savons plus voir? L'art est-il de l'ordre de l'apparence et de l'illusion? Est-il de l'ordre de la vérité? Ce que montre l'œuvre d'art (ce qu'elle rend visible), est-ce une réalité qu'on ne voit pas ou bien une autre vision de la réalité qu'on voit ( vérité cachée du visible ou vision imaginaire du réel)? L'art est-il objectivation d'un autre regard sur le visible ou la révélation au regard de l'invisible ? Que crée l'artiste? Qu'est-ce que la création 1 ? Au lieu d'analyser le libellé d'un sujet-question, on analyse le libellé d'un sujet-citation.

La démarche est semblable.

1.

Référence capitale: Bergson «La perception du changement», dans La pensée et le mouvant � (PUF,�V#+K81-` � =. »

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