BARRABAS

« BARi\)JBAS ou BARRABAS [Bar-Abba, Bapa��aç].

Dans les Évangiles(*) (F' s.) cet assassin comparait devant Pilate lors du juge­ ment du Christ, le Vendredi saint.

C'était un voleur de grands chemins, peut-être même un agresseur de ces caravanes qui, de la J qdée, se · dirigeaient vers la Syrie, l'Arabie et l'Egypte.

Au cours d'une émeute survenue quelques semaines avant celle de la crucifixion de Jésus, il avait été emprisonné pour meurtre.

Acteur passif d'un drame dont l'ampleur le dépasse immensément, il est traîné devant le pretoire où sa figure d'assassin fait un atroce contraste avec le visage du Sauveur, et le juge, embar­ rassé, de poser au peuple cette question : Et la foule crie.: > C.

Fa.

* Dans son roman homonyme (*) (1950), Par Lagerkvist nous montre un Bat ra bas racheté en quelque sorte malgré lui.

Cet homme de sac et de corde reste prisonnier de l'immense tragédie dont il a été le bénéficiaire impré­ vu.

Désortrla is, malgré qu'il en ait, il est lié au Christ: la prudence, freinant la curiosité qu'il ne peut s'empêcher d'éprouver pour les premiers chrétiens, ne le pré�rvera J?3S du salut.

Barabbas ne sera peut-etre potnt un confesseur, mais il mourra martyr au cours d'une persécution.

J.

Pa.. »