Databac

Bangladesh 2004-2005 Velléités gouvernementales contre le terrorisme

Publié le 12/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Bangladesh 2004-2005 Velléités gouvernementales contre le terrorisme. Ce document contient 743 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« file:///F/Lycée/angui/0/450259.txt[12/09/2020 18:50:58] Bangladesh 2004-2005 Velléités gouvernementales contre le terrorisme En 2004-2005, le Bangladesh a été frappé par plusieurs attentat s visant des personnalités de l'opposition (la présidente de la Ligue Awami, Sheikh Hasina, a réchappé d' une attaque à la grenade le 21 août 2004 ; l'ex-ministre des Finances Shah AMS Kibria a été assassiné le 27 janvier 2005) ou des symboles jugés « anti-islamiques » par des groupes radicaux, avec l'attaque du tombeau du saint soufi Shah Jalal à Sylhet en mai 2004, blessant le haut-commissaire britannique, et l'explosion de bombes sur les sites des ONG (organisations non gouvernementales) Grameen Bank et BRAC (Bangladesh Rural Advancement Committee) en janvier 2005 et sur le campus de l'université de Dacca lors de la Saint-Valentin 2005.

Ces attentats ont relancé l'agitation contre le gouvernement de Khaleda Z ia (présidente du Parti nationaliste du Bangladesh – BNP), les partis d'opposition l'accusant d'avoir au mieux bloqué les enquêtes, au pire d'être complice.

Sous la pression des donateurs qui se réunissaien t à Washington en février 2005 pour discuter notamment de la question du terrorisme au Bangladesh, le gouver nement a modifié son attitude en reconnaissant pour la première fois l'existence de groupes islamis tes armés menaçant la sécurité nationale.

Deux organisations, Jagrata Muslim Janata Bangladesh (Peuple des musulmans éveillés du Bangladesh) et Jamaatul Mujaheedin (Assemblée des combattants), ac tives dans le nord du pays depuis six ans, ont été interdites et une quarantaine de militants appré hendés.

Dans une optique plus large de lutte contre la criminalité organisé e, une force d'élite de 5 000 hommes a été mise sur pied en avril 2004.

Baptisée « bataillon d'acti on rapide », composée de militaires et de policiers sélectionnés, disposant d'équipements sophistiqués , de salaires supérieurs à ceux des forces de l'ordre classiques, et surtout d'une marge de manœuvre considérabl e, elle allait bénéficier d'une totale impunité, les suspects étant souvent exécutés avant même d'avoir été jugés.

Une position internationale plus fragile La perception étrangère des problèmes de terrorisme et d'instab ilité politique a continué de peser sur l'image internationale du Bangladesh, comme l'a illustré le refus de l'Inde d'assister à la conférence annuelle de la SAARC (Association d'Asie du Sud pour la coopération régionale), qui devait se tenir à Dacca en février 2005 et a été reportée sine die, New Delhi ayant émis des doutes sur la capacité du gouvernement bangladais d'en assurer la sécurité.

Les attentats on t contribué à refroidir les relations indo-bangladaises, déjà tendues sur les questions du partage des e aux fluviales, de la dissymétrie du commerce bilatéral et du soutien accordé par les deux voisins à des mouvements rebelles agissant de chaque côté de la frontière.

Une autre conséquence fut le ge l des trois projets (usine d'engrais, aciérie et centrale électrique) du groupe indien Tata, dont le protocole d'acco rd avait été signé en octobre 2004 pour un montant de 2 milliards de dollars.

La diplomatie bangladaise ré véla aussi sa fragilité en juin 2004 avec la défaite de Salahuddin Q.

Chowdhury à l'élection du secr étariat général de l'Organisation de la conférence islamique (OCI).

Face à ces revers, le pouvoir a suivi une double stratégie.

Il s'e st efforcé d'une part de satisfaire les intérêts américains : politiquement, en cherchant à apparaî tre comme « pays musulman modéré et démocratique » et en coopérant avec Washington en matière de lutte contre le terrorisme ; mais aussi économiquement, comme l'ont montré la signature par la compagnie p étrolière américaine Unocal du contrat d'exploitation du champ gazier de Bibiyana (nord du pays), en vue d'un usage national, et la participation de cette même société au projet de pipeline relia nt la Birmanie à l'Inde via le Bangladesh.

D'autre part, elle a poursuivi sa politique de « regard vers l'est » engagée en 2003, avec la finalisation du projet de route commerciale entre Dacca et Yangon (Rangoon), tronço n de la future « autoroute de l'Asie », et la participation au premier « sommet » du BIMST-EC (Init iative de coopération économique multisectorielle du golfe du Bengale) le 1er août 2004 à Bangkok ; soutenue par le Myanmar, le gouvernement cherchait, enfin, à entrer dans l'ANSEA (Association de s nations du Sud-Est asiatique).

Le « paradoxe bangladais ». »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles