Bangladesh (1998-1999): Des inondations dévastatrices
Publié le 12/09/2020
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Bangladesh 1998-1999
Des inondations dévastatrices
Après une longue période de régime militaire, le Bangladesh a r
enoué avec la démocratie au terme des
élections de 1991, qui ont débouché sur la formation d'un gouve
rnement civil dirigé par la begum
Khaleda Zia du Parti national du Bangladesh (BNP).
Une disposition con
stitutionnelle permettant
l'organisation d'élections par un gouvernement intérimaire a ét
é adoptée et des législatives ont eu lieu en
1996, remportées par la Ligue Awami de Sheikh Hasina Wajed, laquelle
a formé le nouveau cabinet.
Au cours de ses deux premières années de mandat, ce dernier s'est
attaqué avec succès à des problèmes
déjà anciens: il s'agissait aussi bien de questions liées à
l'idéologie nationale, comme renouer avec l'état
d'esprit de la Libération ou avec un système de valeurs inspiré
es du libéralisme, que du procès des
assassins du premier chef de l'État du Bangladesh, Bangabandhu Sheikh
Mujibur Rahman (fondateur de
la nation et père du Premier ministre); de la résolution du diffé
rend avec l'Inde sur le partage des eaux
du Gange, ou encore de la fin de l'insurrection dans les Chittagong Hill
Tracts.
Le gouvernement Wajed a également poursuivi les réformes économ
iques engagées auparavant, dans le
but d'instaurer une économie de marché susceptible d'attirer les i
nvestisseurs étrangers.
Évolutions positives
Le pays jouit d'une presse libre, même si la télévision reste s
urveillée par le gouvernement; le Premier
ministre tient d'ailleurs la population informée de la manière don
t sont traitées les questions importantes
par le biais d'une émission télévisuelle, Prime Minister's Ques
tion Time ("Le Premier ministre vous
répond").
Sheikh Hasina Wajed lance également des débats au Pa
rlement contrastant avec les pratiques
de la begum Zia.
Le processus d'accession des femmes aux responsabilité
s s'est trouvé consolidé par
l'introduction, en décembre 1997, d'un quota de sièges réservé
s dans les collectivités locales.
En dépit de
la résistance - efficace au début - de leurs collègues masculin
s, 13 500 responsables et membres de
l'Union Parishads (gouvernement local) ont réclamé de voir leur
rôle bien défini dans la conférence du
Jatiya Mahila Sangstha (Organisation nationale des femmes) qui s'est t
enue en avril 1999.
Autre avancée importante, la communauté internationale a reconnu l
a volonté de changement animant le
pays lorsque Dhaka a signé, en décembre 1997, un traité de paix
avec les chefs de l'insurrection
indépendantiste jhum dans les Chittagong Hill Tracts.
A titre de ré
compense, Sheikh Hasina Wajed s'est
vu attribuer, conjointement avec le sénateur américain George Mitc
hell (qui a participé au processus de
paix en Irlande du Nord), le prix Houphouët-Boigny 1999 (distinctio
n pour la paix décernée par l'UNESCO,
Organisation des Nations unies pour l'éducation, les sciences et la c
ulture).
L'économie, qui semblait prête à décoller avec un taux de cr
oissance prévu de 6,3 %, une inflation de 5
% et des réserves en devises d'un montant de 2 milliards de dollars p
our l'exercice 1998-1999, a été
arrêtée dans son élan par les inondations qui ont dévasté
le pays de juillet à septembre 1998.
Les bonnes
récoltes de 1999 ont permis d'atteindre 4,3 % à 4,5 % de croissanc
e.
Les pertes dues aux inondations
ont été évaluées à 2 milliards de dollars, soit environ 7
% du PIB.
L'aide internationale (secours d'urgence
et aide à la reconstruction) s'est élevée à 900 millions de
dollars.
Le taux d'inflation a atteint 9,6 % de
juillet 1998 à janvier 1999 (12,7 % pour les produits alimentaires,
4,8 % - contre 6,7 % pour l'exercice
1997-1998 - pour les autres).
La tendance à la hausse des prix des p
roduits alimentaires a cependant
connu une inflexion à la baisse à partir de janvier 1999.
Le dé
ficit budgétaire a représenté 5 % du PIB.
L'importation de céréales a augmenté (300 000 tonnes de riz et
100 000 tonnes de blé en plus du volume
annuel moyen).
L'ensemble des importations a crû de 13 %, contre 5,5
% au cours de l'exercice
précédent.
Après avoir été en déclin, l'activité du
secteur industriel a repris à partir de novembre 1998.
En matière d'exportations, alors que les prévisions étaient à
la baisse, le volume de celles-ci a augmenté
de 12,4 %, atteignant 5,8 milliards de dollars en 1998-1999, contre 5,2
l'année précédente.
Le déficit
commercial devrait passer de 4 milliards à 2,4 milliards de dollars,
selon les prévisions.
L'économie du
Bangladesh semblait donc s'en être assez bien tirée..
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