Bangladesh 1997-1998 Les chantiers de la transition
Publié le 12/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Bangladesh 1997-1998 Les chantiers de la transition. Ce document contient 743 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
file:///F/Lycée/angui/0/450267.txt[12/09/2020 18:50:59]
Bangladesh 1997-1998
Les chantiers de la transition
En dépit de quelques inquiétudes portant sur le climat politique i
ntérieur, le gouvernement de la Ligue
Awami dirigé par Sheikh Hasina Wajed a remporté des succès dipl
omatiques majeurs en matière
d'apaisement des tensions, au cours de sa deuxième année de mandat
, s'attaquant à des sujets
d'inquiétude déjà anciens, dans la sphère nationale comme in
ternationale.
En mars 1997, un traité a été
signé avec l'Inde pour une entente cordiale à propos du partage de
s eaux du Gange.
En décembre, un
traité de paix s'est finalement conclu pour mettre fin à l'état
d'insurrection dans les Chittagong Hill Tracts,
peuplés de Jhums qui réclament leur autonomie (voire l'indépen
dance) depuis les années soixante-dix.
Disposant d'un rôle clé au sein de la SAARC (Association de l'Asi
e du Sud pour la coopération régionale),
Dhaka a aussi tenté de dissiper les tensions consécutives aux essa
is nucléaires réalisés en Inde et au
Pakistan en mai 1998, pour contenir la course à l'armement dans la ré
gion.
Instabilité politique menaçante
L'évolution économique a toutefois continué d'être entravé
e par la menace constante d'instabilité
politique planant sur le pays, potentiellement dissuasive pour les inves
tissements étrangers pourtant si
recherchés.
L'âpre rivalité qui oppose les deux principaux part
is politiques, la Ligue Awami et le Parti
national du Bangladesh (BNP), a engendré des désaccords sur tous
les sujets, y compris sur les traités
précités acclamés par la communauté internationale.
Bien que
le principe de gouvernements intérimaires
ayant charge de surveiller la passation de pouvoirs d'un régime él
u à un autre semble viable, il n'y a pas
encore trace d'une culture d'opposition loyale, d'où les fréquents
boycottages du Parlement.
A l'inverse, le pays reste fréquemment confronté à des perturba
tions à motifs politiques : fermeture
générale des magasins en signe de protestation et grèves.
L'é
tat de grâce relatif qui a suivi les élections
de juin 1996 est apparu de plus en plus menacé, l'opposition cherchan
t à exploiter les failles du système
pour faire tomber le gouvernement.
En cela, sa stratégie n'a pas semb
lé différente de celle de la Ligue
Awarni, qui avait utilisé l'agitation dans les rues entre 1994 et 199
6 pour venir à bout du gouvernement
de la bégum Khaleda Zia (BNP).
Les mesures de politique intérieure ont reçu un accueil mitigé,
avant tout parce que le pays est
idéologiquement divisé.
Parmi les efforts du gouvernement pour res
taurer l'esprit de la guerre de
Libération et rectifier des faits historiques perçus comme falsifi
és sous les régimes précédents, le procès
des assassins passés aux aveux de Bangabandhu Sheikh Mujibur Rahman,
fondateur de la nation et père
de Sheikh Hasina Wajed, commencé en mars 1997, a revêtu une import
ance centrale.
Les observateurs
critiques remarquaient que l'autonomie des médias et le retour au cal
me sur les campus (souvent en
proie à la violence), qui faisaient partie des promesses électora
les du gouvernement, auraient été
autrement prioritaires que la restauration de l'image et du statut de l'
ancien président.
Comme pour contrer les retombées possibles de l'instabilité politi
que sur l'économie, le Bangladesh a
semblé s'être débarrassé de son image de " grand malade ".
D
es statistiques révisées ont suggéré que le
pays disposait d'un revenu par habitant plus élevé que celui qu'on
lui prête (320 dollars aux taux de
change courants).
Aujourd'hui, le pays apparaît comme presque autosu
ffisant sur le plan alimentaire et le
taux de croissance de sa population est tombé à 1,8 %, parmi le pl
us bas d'Asie du Sud.
La progression
de l'industrialisation est en revanche restée lente.
Un secteur impor
tant, l'industrie vestimentaire, s'est
toutefois développé jusqu'à peser 3 milliards de dollars, repré
sentant l'un des premiers produits
d'exportation.
Pour l'année fiscale 1997-1998, la croissance a été de 5,7 % av
ec un objectif de 6,3 % pour l'année
suivante.
Le pays avait cependant besoin d'une croissance annuelle supé
rieure (7 %) pour engager son
économie sur la voie d'une croissance auto-entretenue (or, ce taux p
endant les années quatre-vingt-dix
aura plutôt été de 4 %)..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Mexique( 1997-1998) Une transition démocratique lente et laborieuse
- Tunisie (1997-1998)
- Soudan (1997-1998)
- Slovénie (1997-1998)
- Sainte-Lucie (1997-1998)