Baïkonour

« 1 / 2 sa Baikonour Le nom du cosmodrome de Baïkonour fut rendu public lorsque les Soviétiques firent homologuer; en 1961, le record du premier homme de l'espace, Yourl Gagarine.

Mais sa situation exacte, dans 1e désert du Kazakhstan, resta inconnue, jusqu'au )our où les satellites américains l'eurent repéré, par 45,9" de· latHude nord, à une tren­ taine de ktlomètres du Syr-Daria.

Il ne figure pas sur les cartes actuelles.

Jadis, BalkOnour désignait à la fols une province du Turkestan russe, une petite aggloméra­ tion de cette province et un oued au cours variable.

Lorsque l'ingénieur Serguéi Korolev commença, en 1955, la.

construction du cosmodrome destiné au _lancement de Spoutnlk-1, il lui donna l'ancien nom de la région.

2 Pour bénéficier au maximum de la rotation terrestre, une fusée destinée à atteindre la première vitesse de libération doit être lancée le .

plus près possible de l'équateur, dans le sens du mouvement de la terre sur elle-même.

L'URSS, à cet égard, dispose de moins de facilités que les États-Unis.

Baïkonour offre cependant d'assez bonnes conditions : la rotation terrestre, qui constitue une composante de l'impulsion initiale, y est encore de 328 mètres/seconde (contre 464 m à féqua­ teur).

Autre avantage : dans une région désertique, la retombée des étages de la fusée ou une chute acciden­ telle en cas de départ manqué ne posent pas de problèmes de sécurité pour la population environnante.

3 De Baïkonour partirent, le 4 octobre 1957, le premier satellite artificiel Spoutnlk-1 ; le 3 novembre de la même année, Spoutnlk-2 avec à son bord le premier être vivant (la chienne Laika); le 12 avril 1961, le Vostok de Gagarine.

Responsable en même temps de la construction , de la fusée et de la plate-forme de lancement, Serguéi f Korolev a conçu un système parfaitement intégré, permet- tant une mise en place très rapide de la fusée et la récupération de la structure métallique ayant servi au 2 / 2. »