Bactériophage

« 1 / 2 Bacteriophage 1 Les bacteriophages sont des virus qui s'attaquent aux bacteries.

Leur decouverte en 1914 a suscite de grands espoirs pour le traitement des maladies infectieuses.

Mal- heureusement, les souches bacteriennes contre lesquelles ils sont utilises devenant tres vite resistantes,ils n'ont jamais qu'une faible valeur therapeutique.

Cependant, vers 1930 un groupe de bio'logistes et de physiciens decida d'etudier un certain nombre de phages d'E.

colipour comprendre le phenomene de la duplication des genes.

Ce choix s'explique par le fait qu'une bacterie telle que E.

coli se cultive en laboratoire de facon exceptionnelle- ment simple et rapide. 2 Un virus, c'est de I'ADN ou de l'ARN dans une enve- loppe plus ou moins complexe presque exclusivement pro- teique : en quelque sorte, un programme genetique dans une coque protectrice.Cettesimplicite destructure implique un developpement parasitaire qui utilise,pour les besoins de sa propre multiplication, la machinerie ener- getique et proteique de la cellule infectee.

Ce parasitisme finit generalement par tuer la cellule. 3 Ce mode de reproduction du virus est ce qui le diffe- rencie des cellules, voire d'autres parasites.

En effet, la plupart des organismes vivants croissent en augmentant la quantite de leurs molecules :ils grossissent.

Les virus ne changent pas de dimension au cours de leur develop - pement : leur programme genetique dicte settlement a la parasitee la confection de copies qui leur soient semblables. 4 La simplicite et les faibles dimensions des virus (uni- quement visibles au microscope electronique) n'excluent pas la variete des formes.

On retrouve cette abondance de formes chez lesbacteriophages.

Les plus studies sont, chez coli,la serie des phages T (2, 4, 6) et le phage lambda.

Ces souches se reproduisent a peu pres Bactériophage Les bactériophages son1 des vtrus qui s'attaquent aux bactéries.

Leur découverte en 1914 a suscité de grands espoks pour le trai ·tement d-es maladies infectieuses.

Mal­ heureusement, les souches bactériennes contre lesqueiRes ils sont utiHsés devenant très vite résis1antes, Hs n'ont jamais qu'une faible valeur thérapeutique.

Cependant, vers 1930 un groupe de bidlogis1es et de physiciens décida d'étudi·er un certain nombre de phages d'E.

éoll pour comprendre le phénomène de ·1a duplication des gènes.

Ce choix s'e~pHque par le fait qu'une bactérie teille que E.

col ·i se cultive en laboratoire de façon exceptionnel ·le­ mem simple et rapide.

2 Un virus, c'est de l'ADN ou de I'ARN dans une enve­ loppe plus ou moins complexe presque exclusivement pro­ téique : en quelque sorte, un programme génétique dans une coque protectrice.

Cette simplicité de structure implique un développement parasitaire qui utilise, pour les besoins de sa propre multiplication, la machinerie éner­ gétique et protéique de la cellule Infectée.

Ce parasitisme finit généralement par tuer la cellule.

3 Ce mode cle reproduction du virus est ce qui le d'iffé­ rencie des cellules, voire d'au.t.res parasites.

En effe1, la plupart des organismes vivants croissent en augmentant la quantité de leurs mdl · écU'Ies : ils grossissent .

Les virlffi ne changent pas de dimension au cours de leur dévelop­ pement : leur progr-amme génétique diote seull ·ement à la cel.l-ule parasil!ée la confeotion de copies qui leur soient semblables.

4 La simplicité et les faiblies dimensions des virus (uni­ quement visibles au microscope électronique) n'excluent pas la variété des formes.

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