Bachelard, La Formation de l’esprit scientifique , p. 15-16 (« Quand on cherche... » à « Contredire un passé. »)
Publié le 27/08/2021
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«
Apolline Vandaele HK3
Philosophie :
Bachelard, La Formation de l’esprit scientifique , p.
15-16 (« Quand on
cherche...
» à « Contredire un passé.
») :
1) Thème, thèse, problématique, plan (rédigez une introduction
intégrale) :
Dans cette œuvre, Bachelard étudie le monde objectif, c’est-à-dire la biologie et les sciences
physiques.
Dans la Critique de la Raison pure , Kant explique que ces phénomènes empiriques, où
l’objet précède le concept qui lui est appliqué, entrainent un jugement analytique a priori .
L’acte de
connaître dans les sciences physiques apparaît déjà comme problématique en soi puisque
l’expérience, qui apparaît ici comme le moyen de la connaissance scientifique, ne peut accéder qu’à
une quantité finie de phénomènes et, puisqu’elle se situe dans le particulier, ne peut confirmer une
théorie universelle : la physique énonce des lois considérées comme valables tant qu’on ne les a pas
réfutées.
Ainsi, Bachelard étudie dans le premier chapitre de La Formation de l’esprit scientifique les
« conditions psychologiques du progrès de la science ».
Cette réponse se situe à l’encontre des
représentations habituelles : si l’on imagine que la science avance par palier successifs et rejet
automatique des erreurs, pour Bachelard, la science avance par l’erreur, sa réalisation et sa
correction, afin d’accéder à une abstraction rationnelle complète.
Pour le philosophe, « c’est en termes d’obstacles qu’il faut poser le problème de la connaissance
scientifique », et la science progresse par le dépassement de ce qu’il définit comme des « obstacles
épistémologiques » (le terme épistémé désigné, en grec, la connaissance), des procédés qui entravent
l’esprit scientifique dans sa démarche.
Ces obstacles ne se trouvent ni dans la science, ni chez le sujet
scientifique (dans ses faiblesses intellectuelles) mais bien dans l’acte de connaissance.
De plus, il s’agit
d’obstacles internes.
L’obstacle épistémologique se trouve dans la subjectivité du chercheur dans son
travail : néanmoins, cela apparaît comme nécessaire.
En effet l’esprit scientifique doit se tromper
pour pouvoir revenir sur sa démarche et sur les connaissances déjà constituées avant lui avant
d’accéder pleinement à la connaissance du phénomène scientifique.
La connaissance du réel n’est
jamais immédiate et pleine et la révélation toujours récurrente.
Ainsi, dans quelle mesure l’erreur peut-elle apparaître comme le moteur de la science alors
même qu’elle semble être un obstacle à la connaissance ?
Dans un premier temps, Bachelard définit l’« obstacle épistémologique » et l’affirme comme un
obstacle paradoxal, car constitutif de la science et moteur de son progrès (de « Quand on cherche...
»
à « Les révélations du réel sont toujours récurrentes.
»).
Il étudie ensuite l’attitude psychologique de
l’esprit scientifique face aux obstacles rencontrés et affirme l’importance de porter un regard
rétrospectif sur ses erreurs lors du processus de connaissance pour surmonter ces dernières et
progresser dans la science (de « Le réel n’est jamais...
» à « ...
fait obstacle à la spiritualisation.
»).
Enfin, il explique que l’esprit scientifique doit lutter contre les connaissances usuelles, établies qui
sont le fait de préjugés.
Ainsi, on progresse contre une connaissance antérieure (de « L’idée de partir
de zéro...
» à « ...
qui doit contredire un passé.
»)..
»
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