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BAC ORAL SES: La conquête des océans

Publié le 06/06/2024

Extrait du document

« La conquête des océans depuis l’Antiquité et celle de l’espace à partir des années 1950 constituent, au-delà des territoires terrestres habités et largement explorés, une opportunité pour les États de se développer et de s’affirmer.

Enjeu de puissance et de développement, la course aux nouveaux espaces accroît les rivalités internationales et se traduit par une recomposition des équilibres géopolitiques régionaux et mondiaux. Comment la conquête de l’espace et des océans contribue-t-elle aux rivalités entre puissances ? Thème 1.

Axe 1 : conquête, affirmations de puissance et rivalités Thème 1.

Axe 1.

Jalon 1 : Les enjeux géopolitiques d’une conquête : la course à l’espace des années 1950 à l’arrivée de nouveaux acteurs (Chine, Inde, entreprises privées…). Jalon : La course à l’espace des années 1950 à l’arrivée de nouveaux acteurs (p.

46-47-48-49) 1.

Par quels principaux moyens un État peut-il affirmer sa puissance en mer ? 2.

Quelles puissances ont une capacité de projection dans le monde entier ? Quelle est la capacité de projection des principaux pays émergents ? 3.

Quelles sont les principales puissances engagées dans la course à l’espace ? Doc.

1.

Les Américains face au défi Spoutnik Comment l’exploit soviétique de 1957 est-il vécu aux États-Unis ? Doc 2 p.

46 : Gagarine, un héros soviétique • Doc.

2.

Gagarine, un héros soviétique Khrouchtchev, qui dirige alors l’URSS, prononce ce discours à l’occasion d’une cérémonie organisée en l’honneur de Youri Gagarine qui vient d’effectuer le premier vol spatial habité. En 43 ans de pouvoir soviétique, la Russie naguère illettrée, dont certains parlaient avec mépris en la considérant comme un pays arriéré, a parcouru une route grandiose.

Notre pays a maintenant créé le premier vaisseau-satellite, il s’est élancé le premier dans le cosmos.

N’estce pas la manifestation la plus éclatante de la liberté authentique du peuple le plus libre du monde, du peuple soviétique ? Après avoir réuni toutes les conditions pour le décollage et l’atterrissage réussi du vaisseau-satellite, nous avons montré de quoi est capable un peuple s’il devient vraiment libre, émancipé sous le rapport politique et économique.

Effectivement, sont libres non pas les pays où les riches exploitent librement ceux qui n’ont pas de pain – c’est le monde « libre » –mais les pays où tous les travailleurs, tous les peuples ont la possibilité de jouir de tous les biens matériels et spirituels.

La conquête de l’espace que nous avons entreprise est un brillant jalon dans l’évolution de l’humanité.

Cette victoire signifie un nouveau triomphe des idées léninistes, elle confirme la justesse de la doctrine marxisteléniniste. Nikita Khrouchtchev, discours du 14 avril 1961 Quelles sont, selon Khrouchtchev, les causes de la réussite spatiale soviétique ? • Doc.

3.

Les ambitions américaines Analysez la construction de la photographie. Quel message cherche-t-elle à faire passer ? • Doc.

4.

Le succès de la mission Apollo vu de Moscou Avec plusieurs jours de retard sur l’Occident, Moscou se passionne aujourd’hui pour le vol « Apollo » et dans les cantines des usines comme dans les foyers, les noms des trois astronautes américains sont sur toutes les lèvres.

On ne parle dans la capitale soviétique que de « Houston » 1, et d’« Apollo », surtout depuis que la télévision soviétique a projeté, hier matin, en différé, les premières images de l’arrivée de l’homme sur la Lune.

Hier soir, Moscou a été définitivement conquise lorsque le speaker a révélé qu’Armstrong avait déposé sur le sol lunaire des médaillons à l’effigie de Gagarine et de Komarov (les deux astronautes soviétiques qui ont connu une mort tragique) à côté de ceux de leurs trois camarades américains qui ont péri dans l’incendie de leur cabine.

Le retournement de l’opinion a coïncidé avec l’adoption par les autorités d’une politique de « fair-play » qui avait semblé faire défaut jusqu’alors.

[...] M.

Leonid Brejnev2 a complimenté [...] l’ambassadeur des ÉtatsUnis à son arrivée hier en Pologne, et la grande presse soviétique, s’emparant du sujet, lui a donné sa véritable dimension d’événement de première importance et en a fait l’objet de reportages et de commentaires scientifiques. Dépêche AFP du 22 juillet 1969. 1.

Ville du Texas où est installé le centre de contrôle des missions spatiales habitées américaines. 2.

Dirigeant de l’URSS de 1964 à 1982. En quoi les réactions officielles soviétiques au succès d’Apollo peuvent-elles surprendre ? Comment les expliquer ? ◗ En autonomie vers le BAC • Mise en relation des documents 1.

Quelles raisons motivent Américains et Soviétiques à investir massivement dans la conquête spatiale ? 2.

Comment les soviétiques ? Américains perçoivent-ils les succès spatiaux Partie B : De nouveaux venus dans la course à l’espace Doc 5 En 2011, Pékin a annoncé son intention de mettre un homme sur la Lune d’ici 2020, et son agence spatiale a publiquement suggéré d’établir une « base sur la Lune comme nous l’avons fait au pôle Sud et au pôle Nord ».

Pourtant, Washington n’a guère songé à la possibilité qu’une fois une implantation permanente établie, Pékin puisse chercher à affirmer sa souveraineté territoriale extraterrestre, déclarant une partie de la surface lunaire territoire chinois.

L’idée n’est pas aussi folle qu’elle en a l’air.

Pendant la guerre froide, la possibilité que des pays revendiquent des territoires sur la Lune ou sur d’autres planètes a été jugée suffisamment réaliste pour que le Traité sur l’espace extra-atmosphérique de 19671 soit adopté pour l’empêcher.

Washington s’aveugle s’il pense que ce bout de papier empêchera un accaparement des terres lunaires par les Chinois.

[...] Si Pékin décidait d’annexer la Lune, ou même une partie seulement de celle-ci, le régime juridique international actuel dans l’espace volerait en éclats, encourageant d’autres pays à annexer leur propre territoire extraterrestre. Cela pourrait marquer le début d’une période de colonialisme telle que nous n’en n’avons pas connue depuis le XIXe siècle. John Hickman, « Lever de Lune rouge », Foreign Policy, juin 2012 (traduction Florian Louis). 1.

Ce traité interdit l’appropriation de l’espace extra-atmosphérique et son usage militaire. • Doc.

5.

Les ambitions chinoises vues de Washington Comment le programme spatial chinois est-il perçu par cet analyste américain ? • Doc.

6.

Les ambitions spatiales de l’Inde Quel est l’intérêt pour l’Inde de communiquer sur son programme spatial ? De nombreux observateurs voient le XXIe siècle comme le premier véritable siècle spatial, avec le début d’une nouvelle « course à l’espace », par référence à celle qui a opposé les Soviétiques et Américains durant la guerre froide.

L’espace pourrait être le terrain d’une nouvelle révolution industrielle mais aussi de nouvelles rivalités géopolitiques et économiques, y compris pour l’occupation des corps célestes (Lune, Mars, astéroïdes, etc.) et l’exploitation des ressources spatiales (énergie solaire, eau, minerais, etc.).

La notion même de souveraineté spatiale se transforme : d’une souveraineté dans l’accès à l’espace, elle évolue rapidement vers une souveraineté dans l’espace lui-même, où rivaliseront États et acteurs privés.

[...] La stratégie européenne est actuellement marquée, d’une part, par un investissement global (public et privé) dans le secteur spatial plus faible que ses principaux concurrents et, d’autre part, par une insuffisante coordination des efforts au niveau européen. [...] Pour les pays du continent, l’avenir spatial sera européen ou ne sera pas. Arthur Sauzay, « Espace : l’Europe contre-attaque », note de l’Institut Montaigne, décembre 2017 • Doc.

7.

Quelle place pour l’Europe dans le nouveau paysage spatial ? Que recommande l’auteur en matière de politique spatiale européenne et comment le justifie-t-il ? • Doc.

8.

: Vers une privatisation de la conquête spatiale ? Alors même que le New Space tient le haut du pavé, les acteurs traditionnels, au premier rang desquels la NASA, subissent de manière symétrique des difficultés croissantes à justifier leurs programmes.

[...] Les difficultés pour les États à justifier aujourd’hui leurs investissements dans les grands programmes d’exploration témoignent d’une défiance croissante dans les pays les plus avancés vis-à-vis des institutions publiques.

Les remises en cause de l’État et de ses modes de fonctionnement mêmes créent.... »

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