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Bac oral de sport sur le judo: Activité physique, sportive, artistique et Entraînement Exécution d’un ushiro goshi

Publié le 11/06/2024

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« Activité physique, sportive, artistique et Entraînement Exécution d’un ushiro goshi INTRODUCTION 1 – Accroche - Le judo, un choix d’Activité Physique Sportive et Artistique (APSA) qui s’imposait comme une évidence - Obtention de la ceinture noire 1ère dan en décembre 2022, un mois avant mes 17 ans - Un aboutissement après des années d’entraînement au club « Shin Gi Tai Borgo Judo » et de compétitions au niveau régional et national (Vice- champion de France D2, Paris 2019, vice-champion de Corse, Corte 2022,2023). - Mais surtout la prise de conscience que la ceinture noire est un commencement, pas une fin en soi, qui va me permettre de découvrir ce long chemin qui me reste à parcourir dans la connaissance du judo. 2 – Définition du judo - Le judo est un art martial créé au Japon en 1882 par Jigoro Kano en tant que pédagogie physique, mentale et morale. - Judo est souvent traduit par « voie de la souplesse ».

Il est en effet la juxtaposition de deux mots : « ju », la souplesse, l’adaptation, et « do » la voie, le chemin. - La pratique nous fait sentir assez facilement le « ju ».

La recherche du progrès et de l’efficacité est centrale : être plus précis, plus rapide, plus fluide, plus varié…inlassable travail qui nous construit, chemin faisant. - La notion de « do » est portée par une sagesse traditionnelle très ancienne, une voie d’éveil aux réalités du monde qui part du corps et débouche, par l’effort, sur une indispensable connaissance et parfaite maîtrise de soi. - Le judo est plus qu’un sport, c’est une discipline.

Il éduque avant tout l’individu comme le souhaitait Jigoro Kano, pas pour lui-même mais pour qu’il participe à l’amélioration de la société.

Le judo est une école de vie, et la discipline d’une vie pour les ceintures noires qui ont toujours plaisir à se retrouver et évoquer tout ce que le judo leur a apporté dans la vie de tous les jours. - Bien que le judo soit une discipline exigeante et rigoureuse, il n’en est pas moins ludique et très varié dans le choix de ses techniques et dans les aspirations qui nous motivent dans la pratique et qui, au fil des ans, évoluent. 3 – Définition de l’entraînement - Selon Vladimir Platonov (1988), « il comprend l’ensemble des tâches qui assurent une bonne santé, une éducation, un développement physique harmonieux, une maîtrise technique et tactique, et un haut niveau de développement des qualités physiques ». - L’entraîneur de judo se doit de proposer une planification d’entraînement ayant des objectifs technicotactiques et physiologiques en rapport avec l’activité judo.

Il se doit donc de connaître la spécialité judo et ses caractéristiques. 4 – Enjeux - De « s’entraîner plus » à « s’entraîner mieux ». - Pensée de Jigoro KANO : « le sens du judo n’est pas dans le résultat sportif mais dans les efforts et dans l’habileté déployée pour y parvenir ». - Le judoka est guidé par son professeur et aidé par ses partenaires, qui partagent et renforcent solidairement l’expérience. Cette entraide est l’une des valeurs fondamentales du judo.

C’est un sport individuel qui s’inscrit dans un collectif, c’est ce qui m’a tout de suite plus. 5 – Problématique - Cette quête de maîtrise dans l’efficacité technique est le fondement de la discipline où l’on apprend par soi mais aussi avec et grâce aux autres.

Comment organiser alors un processus d’apprentissage à la fois totalement individuel et fondamentalement collectif ? 6 – Plan - I – Un entraînement collectif adapté à l’activité judo - II – Les différents types d’entraînement de judo - III- Un entraînement adapté aux caractéristiques mentales et physiques du judoka I – Un entraînement collectif adapté à l’activité judo A- Le cadre très large de la séance d’entraînement Les principes : - Principe du meilleur usage de l’énergie : il convient d’utiliser de façon la plus économique, sa coordination et ses qualités physiques. - Recherche du relâchement : éviter tant le piège de la crispation que celui de la blessure. - Recherche, pour le geste, d’un mouvement naturel, fluide, explosif, sans contrainte articulaire ou musculaire, qui doit sembler « facile ». - Contrôle du mouvement jusqu’à la chute sur le dos du partenaire qu’il ne faut pas blesser. L’unité de base de l’entraînement : - La séance s’organise suivant trois grandes parties : l’échauffement, le corps de séance et le retour au calme. L’échauffement a pour objectif de préparer l’organisme à réaliser des actions sportives, entraînement comme compétition.

C’est ensuite pendant le corps de séance que l’on va effectuer des exercices recherchant le développement des capacités visées par les objectifs correspondant aux différents cycles dans lesquels s’inscrit la séance.

Enfin, chaque séance doit se terminer par un retour au calme dont le but est de relaxer l’organisme et de lui permettre de récupérer le plus rapidement possible (étirements). Les divers échauffements : - Tsugi-ashi : déplacements latéraux pas chassés - Tai-sabaki : quart de tour ou demi-tour face au partenaire en pas glissés - Hikidashi : se déplacer en reculant et en entraînant le partenaire (et en plaçant le corps) - Tendoku-renshu : travail seul de placement de corps sur différentes techniques en « shadow judo » B- La programmation des entraînements 1.

Les principes fondamentaux de l’entraînement L’organisation de l’entraînement doit s’effectuer dans le respect de principes incontournables déterminés conjointement par les savoirs scientifiques et empiriques. - La spécificité Si la polyvalence permet de développer des habiletés spécifiques via le transfert d’acquisitions, il n’en reste pas moins que le respect des spécificités propres à l’activité devra être conservé.

En judo, l’entraîneur devra tenir compte : - de la durée des combats - du nombre de combats - de leur intensité (niveau de la compétition) - du temps de récupération entre les combats - Les objectifs L’entraînement impose une vision à long terme.

Il est donc indispensable de mettre en place toute une série d’objectifs clairement identifiés, et connus de tous, entraîneurs mais aussi sportif.

Il est très important de définir des objectifs réalistes et de garder en mémoire que plus l’objectif est lointain, moins il est certain, et donc plus il est susceptible d’être adapté en fonction de l’évolution du sportif (positive comme négative). Par exemple, réaliser des accélérations (changements de rythme) et de les répéter en difficulté respiratoire avec sensation d’engorgement du muscle (travail en acidose). - La continuité Pour pouvoir améliorer sa performance il faut que l’entraînement soit continu.

Seules des stimulations régulières peuvent provoquer des adaptations.

Si elles s’arrêtent, les adaptations ne sont pas possibles, voire elles régressent. - La progressivité Pour que l’entraînement soit efficace, il faut que les sollicitations progressent.

Si l’intensité est trop faible ou bien trop élevée, alors il ne peut pas y avoir d’adaptation.

D’une manière générale, la progression s’effectue en 2 phases : d’abord on augmente la quantité de travail, ensuite, l’intensité.

Il est cependant important de ménager des périodes de retour en arrière afin de permettre à l’organisme de se reposer. - L’individualisation La réponse à l’entraînement est différente d’un individu à un autre.

Il est donc indispensable de prendre en compte de multiples facteurs tels l’âge, le sexe, le niveau, l’expérience, etc… afin d’adapter au mieux l’entraînement. - L’alternance Il est indispensable de respecter des périodes de repos suffisamment fréquentes afin de permettre à l’organisme de bien récupérer et ainsi, d’éviter le surentraînement.

Cependant, il est important de bien gérer cette alternance travail/repos car une période de repos trop longue risquerait de s’accompagner d’une régression des adaptations produites par l’entraînement. - La polyvalence Il est préférable de travailler toutes les qualités physiques car elles ont toutes des interactions les unes avec les autres.

Ainsi, négliger une qualité physique risque de réduire les perspectives de performance.

De plus, les acquisitions polyvalentes peuvent se transférer au domaine spécifique. 2.

Deux paramètres conditionnant l’entraînement spécifique en judo Le règlement sportif qui organise l’environnement du judoka. Le règlement du combat qui détermine la conduite du combat. - Le règlement sportif : il définit des rencontres. + selon un calendrier, avec des échéances sélectives qui se succèdent. + avec différents types de compétions.

En tableau avec repêchage ou en « poule » qui soumet le judoka à plusieurs combats (5 à 7) avec une récupération minimale de 5 minutes entre les combats. + par catégories de poids (- de 55 kg en ce qui me concerne), ce qui contraint le sportif à être au poids tout en gardant son potentiel compétitif. + sur un espace délimité (10 m x 10 m), ce qui impose des déplacements d’amplitudes réduites (pas glissés, sursauts avec des changements de rythmes incessants). + avec des durées de combats définies qui varient avec l’âge (cadet en ce qui me concerne) et le sexe des combattants. L’ensemble de ce règlement définit des types d’efforts auxquels sont associés des coûts énergétiques et des nécessités de récupération. - Le règlement du combat : le judo est un sport de combat.... »

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