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Bac de Français Première Analyse linéaire n°1 : Les liaisons dangeureuses, Chloderlos de Laclos lettre 81

Publié le 25/06/2024

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« Bac de Français Première Analyse linéaire n°1 : Les liaisons dangeureuses, Chloderlos de Laclos lettre 81 Intro : Le roman Les liaisons dangereuses est le premier et seul roman de l'auteur.

Il était capitaine dans l'armée, et pendant un congé de six mois il rédige son roman., Dès sa publicaion en 1782, l'ouvrage provoque un scandal, car il met en scène des personnages libertains (personnages détachés de la société, originaux, qui revandiquent la liberté morale face à la religion ou la politique).

(le libertinage est un mouvement qui arrive au cours du XVI siècle).

Laclos n'avait pas pour vocation d'être écrivain.

Ce roman épistolaire ( roman par lettres des personnages) est centré sur deux personnages libertains, La Marquise de Merteuil et Le Viconte de Valmont.

L'objectif de ces personnages est de mettre en place des stratégies pour corrompre les personnes qu'ils rencontrent et obtenir ce qu'ils veulent (les détourner du droit chemin). Dans l'extrait de la quatre-vingt-unième lettre du roman, on nous présente la Marquise de Merteuil. Ainsi, en quoi cet extrait met en exergue la marquise de Merteuil comme une héroïne contre modèle ? Problématique : Ainsi, en quoi cet extrait met en exergue la marquise de Merteuil comme une héroïne contre modèle ? Délimitation des mouvements : Mouvement 1 : L1 à L5 Présentation de la Marquise de Merteuil, en opposition avec les autres personnages Mouvement 2 : L5 à L19 L'apprentissage de la dissimulation et récit de son parcours Développement : Mouvement 1 : La marquise de Merteuil affirme sa singularité, son opposition aux femmes de son époque dès les premières, on le voit à travers l'emplois du « mais » adversatif.

Cette différence avec les autres est aussi marquée par l'emploi de la première personne.

On remarque aussi une dévalorisation des autres femmes à travers le démonstratif « c'est » ligne 1, « c'est femmes inconsidérées ».

La marquise énonce ensuite son code de conduite avec les questions rétoriques lignes 1 et 2 « Mais moi, qu'ai-je de commun avec ces autres femmes inconsidérées ? » et « Quand m'avez-vous vue m'écarter des règles que je me suis prescrites et manquer à mes principes ? ».

A partir de la ligne 2 jusqu'à la ligne 5, la phrase juxtaposée permet d'évoquer les règles qu'elle s'est donnée.

La répétition du verbe « dire » ligne 2-3 et 5 affirme son propos, cela montre aussi son caractère et son intelligence, perceptible aussi ligne 5 « profondes réflexions » et « créées ».

On remarque à nouveau une opposition avec les autres femmes à travers le lexique dévalorisant « au hasard », « sans examens » et « par habitude ».

Enfin, la dernière ligne montre que la marquise est créatrice de sa vie, comme on le voit à travers l'expression « je suis mon ouvrage ». Mouvement 2 : Le second mouvement débute par une analepse qui nous renvoie dans l'enfance de la marquise « fille encore » ligne 6, époque où, elle était restreinte au silence et à l'inaction.

Cependant, elle ne se laisse pas démonter par cette situation, et elle en profite pour « observer et réfléchir » ligne 7, l'utilisation de ces deux verbes d'action s'oppose à ce qu'elle avait dû être, c'est à dire inactive, locution conjonctive « tandis-ce-que » ligne 7 marque une opposition entre l'être et le paraître.

La marquise camouffle efficacement ces qualités, elle apprend à dissimuler si bien qu'on la trouve « étourdie ou distraite » ligne 8.

Elle dit ne pas écouter « les discours qu'on s'empressait de me tenir » ligne 8, pour plutôt se concentrer sur ceux »qu'on cherchait à me cacher » ligne 9.

Cela relève la clairvoyance et la force d'esprit dont elle faisait part dès son plus jeune âge.

Ligne 14 à 17, on remarque l'apprentissage de la maîtrise de sois, du langage corporel, qui me droit rien trahir de ses émotions.

Il y a un jeu d'antithèses entre chagrin et sérénité, douleur et plaisir ligne 16, ou encore avec peine et joie ligne 17 qui renforce l'idée de dissimulation c'est ainsi que ça annonce avec le bilan de son apprentissage, et le terme physionnomie qui montre qu'elle joue un rôle qu'elle est une véritable comédienne, l'objectif étant ici qu'elle c'est démarquée des femmes de son temps et son obligation de son époque. Conclusion : La marquise de Merteuil incarne une héroïne contre modèle, qui a construit ses propres règles et valeurs, elle est libertine et éprie de liberté morale face à la religion et au pouvoir politique. Analyse linéaire n°2 : L'étranger , Albert Camus, 1942 Intro : Camus, né en Algérie, il suit des études de journalisme puis s'est tourné vers la littérature.

Il commence à rédiger des essais, des poèmes puis des romans, dont deux importants, L'étranger, en 1942 et La Peste, 1947, dans ces œuvres, on voit apparaître la théorie de l'absurde.

C'est à dire que l'individu doit prendre conscience de sa vie et de sa condition, sa mort, on a tous la même issu. L'étranger est constitué de deux parties, la première est constituée par l'histoire de Meursault, protagoniste et narrateur qui nous raconte sa vie.

La deuxième partie est entrée sur le procès de Meursault, qui apparaît comme un monstre insensible qui sera condamné à mort.

On verra en quoi Meursault se présente dans cet extrait comme un anti-héro ? Dans un premier temps, nous verrons que Meursault est un personnage étranger à son propre procès, lignes 1 à 14, avant d'observer à quel point Meursault est un montre moral. Problématique : On verra en quoi Meursault se présente dans cet extrait comme un anti-héro ? Mouvement 1 : Un personnage étranger à son propre procès Mouvement 2 :Un monstre moral Développement : Mouvement 1 : Dès les premières lignes, Meursault semble étranger à son propre procès, avec « même », cela rend la situation banale, et l'adjectif « intéressant » comme si le protagoniste ne prenait pas conscience de l'importance et l'enjeu de la situation.

Point de vue interne, tout est perçu et appréhendé selon Meursault, ce dernier suggère que son jugement dépend plus de sa personnalité que de l'acte commis.

Cette restriction de la focalisation au seul personnage principal renforce son isolement et son incompréhension, qui est souligné par la question rétorique ligne 3 « étaient-elles si différentes ces plaidoiries ».

Les paroles rapportées Lignes 6 et 10 permettent de comprendre ce que disent l'avocat et le procureur.

Le parallélisme ligne 3 et 5, même construction.

Cela réduit procureur et avocat à des actions, Meursault est alors spectateur de son procès, « en dehors de moi » ligne 8, « sans mon intervention » ligne 8 et « sans qu'on prenne mon avis » ligne 9.

A partir de la ligne 11, on a une sorte de discours logique, avec « mais » conjonction de coordination, « par exemple » et l'adverbe « d'ailleurs ».

Meursault se met en posture du témoin, comme s'il assistait à un spectacle, on le voit avec « des gestes ou des tirades entières », lien avec le théâtre. Mouvement 2 : Ici se met en place une accusation à charge, on retrouve l 'incompréhension de Meursault, et le questionnement, « Si j'ai bien compris » ligne 16. La présence des oxymores ligne 17 « éclairage sombre » et « aveuglante clarté » montre que Meursault devient le coupable idéal, les apparences pointent sur lui.

Le discours narrativisé ligne s 19-20, révèle qu'il est coupable à cause de son insensibilité, ce qui est jugé et son absence de sentiments filiales, il n'est pas affecté par la mort de sa mère.

Mise à jour d'un homme en rupture avec la morale conventionnelle. Conclusion : Meursault est un personnage totalement étranger à son procès, il m’émet absolument aucune émotion, il use de la violence en ôtant la vie d’un homme.

Ces actions sont opposées à l’idéal du héros, c’est pour cela qu’on peut le qualifier ici d’anti-héros. Analyse linéaire n°3 : Manon Lescaut, l’abbé prevost, 1731, p35 « j’avais manqué » … « tous les malheurs et les miens » Intro : Antoine François Prevost, né en France, il suit des études religieuses, devient pretre chez les jésuites.

Ensuite, dans la fin de sannées 1720, il décide de délaisser la religion et de devenir auteur.

En 1728, il écrit Mémoires et Aventures d'un hommme qui s'est retiré du monde, puis en 1731 pour son 7ème tome, il publie Manon Lescaut. Manon Lescaut rend l'Abbé Prevost célèbre, mais le romman est jugé immoral par la société, et sera saisi puis brûlé.

La particularité de ce roman est que le récit est enchassé, c'est à dire que le récit cadre laisse place à d'autres récits.

Dans cet extrait, nous verrons la rencontre amoureuse entre Manon et Des Grieux, avec le point de vue unique de Des-grieux.

Nous aborderons d'abord les circonstances de leur rencontre, avant de voir la rencontre avec Manon, en terminant sur la discussion entre les deux protagonistes. Mouvement 1 : Les circonstances.... »

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