Baas

« 1 / 2 Baas Après avoir connu une période où il était, sans conteste, le parti panarabe le plus puissant, le Baas, Parti socialiste de la résurrection arabe, a été secoué ensuite par de violentes divisions internes.

A tel point qu'il est devenu difficile de parler du Baas sans pré­ ciser de quelle tendance il s'agit.

Le Baas au pouvoir en Syrie est désigné par l'adjectif "qriti , (régionaliste) tandis que le reste du parti qui se réclame de la légi­ timité orthodoxe est dit " qwami , (national), car il relève de la direction panarabe.

2 Créé en 1943 par Michel Aflak et Salah Bltar, le parti • Al-Baas Al-Arabi , (• Résurrection arabe »), tient en 1947 son premier congrès national où sont adoptés sa charte et ses statuts.

En 1953, il fusionne avec le Parti socialiste arabe de Akram Hourani et devient le Parti socialiste de la résurrection arabe.

Dès 1954, il a qua­ torze députés au Parlement syrien et lance le mot d'ordre d'une union avec l'Égypte.

Ce qui se réalise en 1958.

Le Baas se dissout alors en Syrie, mais conti­ nue d'exister dans les autres pays.

Le problème de l'unité arabe et de sa stratégie ébranlent le parti.

Akram Hou rani et sa fraction sont exclus pour "séparatisme" en 1962.

L'année suivante, coup sur coup, le Baas fomente des coups d'État militaires en Irak (mars 1963) et en Syrie et devient maître de ces pays.

En juillet 1968, il reprend (partiellement) le pouvoir qu'il avait perdu en Irak en novembre 1963.

3 La lutte entre jeunes officiers radicaux et civils modérés atteint son paroxysme le 23 février 1966, quand Salah Jedid et les militaires éliminent Amine AI-Hafez et toute la direction nationale : Razzaz, Sitar, Aflak, etc.

Réfugiés à Beyrouth ou emprisonnés, les ..

nationaux " se considèrent comme la direction légitime et traitent les " régionaux, d'usurpateurs.

Ceux-ci, de leur cOté, dénoncent le réformisme et la trahison (de la révolution 2 / 2. »