Azerbaïdjan (2002-2003): Incertitudes politiques et économiques
Publié le 12/09/2020
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Azerbaïdjan 2002-2003
Incertitudes politiques et économiques
Les deux malaises consécutifs du président Heidar Aliev, retransmi
s en direct sur la télévision
azerbaïdjanaise le 21 avril 2003, à quelques semaines de son quatr
e-vingtième anniversaire, ont relancé
les inquiétudes et les spéculations sur l'avenir du pays.
Celui-ci
est apparu de plus en plus dépendant de
la santé de son président, dont le mandat devait se terminer en oc
tobre 2003.
Les rumeurs, faisant de
Ilham Aliev, fils de H.
Aliev et président de la Socar, la société
nationale des pétroles, l'héritier présumé
d'une succession périlleuse, ont été confirmées par l'éle
ction de celui-ci au poste de Premier ministre.
Le 24 août 2002, les Azerbaïdjanais avaient été appelés à
se prononcer sur une modification de la
Constitution prévoyant, en cas d'incapacité du chef de l'État,
le transfert des pouvoirs présidentiels au
Premier ministre (nommé par le président) et non plus au prés
ident du Parlement.
Pour le Mouvement uni
de l'opposition, qui avait appelé au boycottage du référendum,
cette révision avait pour but d'assurer
l'avenir d'I.
Aliev.
Une bataille de chiffres s'est ensuivie entre la Co
mmission électorale, qui proclamait la
victoire du «oui» (96 %) avec une importante participation (83
%), et l'opposition qui estimait que seuls
20 % des électeurs s'étaient déplacés.
Le 8 octobre, cette d
ernière a organisé une importante
mobilisation dans la capitale Bakou, sur les thèmes de la démissio
n de H.
Aliev, de l'annulation du
référendum et de la libération des villageois de Nardaran (dan
s la périphérie de Bakou) détenus à la suite
de manifestations en juin 2002 mêlant protestation sociale et slogans
islamistes.
Le nouveau code
électoral, adopté fin mai 2003 par le Parlement, a suscité une
violente contestation du pouvoir.
Ce dernier
était accusé de manœuvres dilatoires dans la perspective de l'é
lection présidentielle du 15 octobre 2003.
Malgré des réserves prouvées de pétrole dépassant un mill
iard de barils, la production n'a pas enregistré
d'augmentation notable en 2002.
L'ouverture du chantier de l'oléoduc
Bakou-Tbilissi-Ceyhan (le BTC), le
18 septembre 2002, avait soulevé de grands espoirs.
Mais les conditio
ns de vie de la population sont
restées médiocres et de nombreux Azerbaïdjanais ont continué
à émigrer vers la Russie.
Lors de la crise
irakienne, membre de la «coalition» anti-Saddam, ce pays de tradit
ion chiite a été pressenti pour
dépêcher un contingent de 150 hommes chargés de protéger les
lieux saints du chiisme irakien.
Par
ailleurs, de nouveaux accords de coopération, en particulier militair
es, ont été signés avec la Russie.
Enfin, la question du Haut-Karabakh (peuplé majoritairement d'Armé
niens et ayant fait l'objet d'un long
conflit dans les années 1990) n'était toujours pas réglée..
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