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Axe 1 : Fondements et fragilités du lien social Comment les fondements du lien social se trouvent aujourd’hui fragilisés ?

Publié le 17/04/2024

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« Education Moral et Civique Axe 1 : Fondements et fragilités du lien social Comment les fondements du lien social se trouvent aujourd’hui fragilisés ? 10 Sommaire : Introduction…………………………………………………… …………………page 3 Le cyberharcèlement, un nouvel enjeu social page 3 à 6 1/ Le problème du cyberharcèlement page 3 à 5 2/ Expliquer comment réagir page 5 à 6 Les femmes, victimes de violences sexuelles et sexistes page 7 à 11 1/ Les violences sexuelles et sexistes page 7 à 8 2/ Les différentes façons de réagir page 8 à 11 Conclusion …………………………………………………………………….. .page 11 Sources…………………………………………………………………………... ...page 12 10 Introduction Encore aujourd’hui, un grand nombre de personnes sont victimes de violences ou bien de discriminations.

Ces comportements sont interdits par la loi et sanctionné pénalement.

Peu importe la forme, les conséquences peuvent être grave et peuvent avoir un impact sur la santé, la vie sociale… Ainsi nous pouvons se demander comment les fondements du lien social se trouvent aujourd’hui fragilisés ? Pour répondre à cela, nous allons voir deux types de violences.

En premier temps, nous verrons le problème du cyber harcèlement puis dans un second temps les violences sexuelles et sexistes commises aux femmes. Le cyberharcèlement, un nouvel enjeu social I / Le problème du cyberharcèlement Le cyberharcèlement est défini comme "un acte agressif, intentionnel perpétré par un individu ou un groupe d’individus au moyen de formes de communication électroniques, de façon répétée à l’encontre d’une victime qui ne peut facilement se défendre seule". Le cyberharcèlement se pratique via les téléphones portables, messageries instantanées, forums, chats, jeux en ligne, courriers électroniques, réseaux sociaux, site de partage de photographies etc. Il peut prendre plusieurs formes telles que : - Les intimidations, insultes, moqueries ou menaces en ligne La propagation de rumeurs Le piratage de comptes et l’usurpation d’identité digitale La création d’un sujet de discussion, d’un groupe ou d’une page sur un réseau social à l’encontre d’un camarade de classe La publication d’une photo ou d’une vidéo de la victime en mauvaise posture 10 - Le sexting (c’est la contraction de "sex" et "texting").

On peut le définir comme "Des images produites par les jeunes (17 ans et moins) qui représentent d’autres jeunes et qui pourraient être utilisées dans le cadre de la pornographie infantile" Le harcèlement est défini comme étant une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique ayant pour but ou effet une dégradation des conditions de vie de la victime. Cela se traduit par une dégradation de la santé physique ou mentale de la personne harcelée (anxiété, maux de ventre…) À l’école, elle est le fait d’un ou de plusieurs élèves qui se fondent sur le rejet de la différence et sur la stigmatisation de certaines caractéristiques d’une personne qui ne peut se défendre (l’apparence physique, le sexe, le handicap, un centre d’intérêt original, etc.). Ce rapport de force et de domination, ainsi que la régularité des agressions dans le temps, participent à l’isolement de la victime.  A l’échelle d’une scolarité, près d’un élève sur 10 est victime, sous des formes et à des degrés divers, de harcèlement. En 2019 :      47,7 % des parents d’enfants âgés de 6 à 10 ans ont déclaré que leurs enfants étaient victimes de harcèlement 56,4% des parents d’enfants âgés de 11 à 13 ans ont déclaré que leurs enfants étaient victimes de harcèlement 59,9% des parents d’enfants âgés de 14 à 18 ans ont déclaré que leurs enfants étaient victimes de harcèlement 54,3% des parents d’enfants âgés de 19 ans et plus ont déclaré que leurs enfants étaient victimes de harcèlement 19,2% des actes de harcèlement sont perpétrés sur les réseaux sociaux. Parmi les types de cyberharcèlement les plus courants : -Insultes (31 %) -Humiliation intentionnelle (26 %) -Menaces physiques (14 %) -Traque furtive ou stalking (11 %) 10 -Harcèlement sexuel (11 %) -Harcèlement répété (11 %) Cette observation fait écho à une étude de 2018 qui a révélé que les jeunes adultes de moins de 25 ans victimes de cyberharcèlement étaient deux fois plus susceptibles de se suicider ou de s’automutiler. D'après une enquête récente les cas de cyberharcèlement sont plus nombreux sur Instagram (42 %), Facebook (37 %) et Snapchat (31 %) puis sur WhatsApp (12 %), YouTube (10 %) et Twitter (9 %). L'Inde est le pays où le cyberharcèlement a été signalée le plus souvent. Elle a enregistré le taux le plus élevé d'enfants victimes de cyberharcèlement en 2018 jusqu'à présent.

Plus de 37% des parents indiens ont admis que leurs enfants avaient été victimes de cyberharcèlement au moins une fois. Voici le témoignage d’une jeune fille de 12 ans qui a subi du cyberharcèlement pendant 8 mois.

Elle a commencé à être très présente sur les réseaux sociaux et plus particulièrement sur des jeux vidéo en ligne.

Comme elle avait pris du poids avec l'adolescence, elle pouvait grâce à ces jeux en ligne se faire des amis sans qu’ils puissent la juger sur son physique.

Elle est tombée amoureuse d'un garçon qui s'appellera ici L. Ils se sont mis en couple à distance puisqu'ils habitaient loin l'un de l'autre.

5 jours après, elle se faisait cyberharceler.

Des filles de l'établissement de L ont appris sa relation et ont recherchés cette jeune fille sur les réseaux.

Pendant 2 mois, elles s'acharnaient sur elle tout au long de la journée sur tous les réseaux, elles l'insultaient.

La jeune fille signalait les faux comptes mais il y en avait toujours plus.

Au bout de 2 mois, des garçons ont aussi commencé à la cyberharceler.

Ils faisaient des photomontages insultant et dégradant qu'ils menaçaient de publier.

A la fin, ils étaient une cinquantaine à la harceler chaque jour.

La jeune fille n'en parlait pas à son entourage.

Puis après 8 mois de cyberharcèlement, L.

s’est suicidé ! Toutes les personnes ont arrêté de la harceler.

Elle a gardé le silence pendant 1 an jusqu’au jour où elle a failli se suicider.

Elle en a parlé et a été diagnostiqué dépressive.

Maintenant, elle a des séquelles à cause du cyberharcèlement mais à tout de même réussit à s’en sortir. 10 Pour ce qui est du harcèlement scolaire, nous en avons déjà été témoin mais seulement au collège.

Nous avons incité la victime à aller en parler avec un CPE pour qu’elle ne se fasse plus harceler et que ses harceleurs soient punis. II / Expliquer comment réagir Le cyberharcèlement est défini par l’article 222-33-2-2 du code pénal, créé par la loi n°2014-873 du 04 août 2014 et modifié par la loi n°2018-703 du 3 août 2018, comme suit : Le fait de harceler une personne par des propos ou comportements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de vie se traduisant par une altération de sa santé physique ou mentale est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende lorsque ces faits ont causé une incapacité totale de travail inférieure ou égale à huit jours ou n'ont entraîné aucune incapacité de travail. L'infraction est également constituée : a) Lorsque ces propos ou comportements sont imposés à une même victime par plusieurs personnes, de manière concertée ou à l'instigation de l'une d'elles, alors même que chacune de ces personnes n'a pas agi de façon répétée ; b) Lorsque ces propos ou comportements sont imposés à une même victime, successivement, par plusieurs personnes qui, même en l'absence de concertation, savent que ces propos ou comportements caractérisent une répétition. La loi n°2018-703 du 3 août 2018 considère que le cyberharcèlement est une forme aggravée du harcèlement moral. Ainsi, selon l’article 222-33-2 du Code pénal, le cyberharcèlement est une circonstance aggravante du harcèlement moral.

Ça constitue un délit qui est punissable, les sanctions varient suivant les situations : Lorsque l’auteur est majeur et que la victime a plus de quinze ans, il risque jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende.

Si la victime a moins de quinze ans, alors la peine maximale est portée à 3 ans de prison et 45 000 € d’amende. Lorsque l’auteur est mineur, des règles spécifiques s’appliquent s’il a moins de 13 ans.

S’il a plus de treize ans et que la victime a plus de quinze ans alors la peine maximale est portée à un an de prison est 7500 10 euros d’amende.

Si la victime a moins de quinze ans alors la peine est portée à 18 mois de prison et 7500 euros d’amende. Les raids numériques, encore appelés harcèlement en meute sont punis de la même manière.

Ce phénomène est constitué dès lors que plusieurs personnes harcèlent une même victime en même temps ou de manière successive.

Les membres d’un groupe incriminé peuvent individuellement être sanctionnés sans avoir agi de façon répétée ou concertée. Pour agir contre le harcèlement, plus de 20 000 élèves ont été formés au repérage des situations de harcèlement et aux bons réflexes à avoir s’ils ont connaissance d’une situation dans leur établissement ou sur les réseaux sociaux grâce à la mise en place d’ambassadeurs. De 2019.... »

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