Avons-nous des devoirs envers les animaux ?
Publié le 03/03/2022
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«
Avons-nous des devoirs envers les animaux ?
Corrigé de la dissertation
Intro : problème : comment pouvons-nous avoir des devoirs envers des êtres qui n'ont pas la
capacité à respecter des devoirs envers nous ?
Plan : I/ Aucun devoir – a.
le principe de réciprocité ; b.
L'argument naturaliste d'Aristote.
II/ Des devoirs indirects et limités.
a.
Indirects ; b.
Limités.
III/ Le devoir d'égale considération des intérêts.
a.
Les contradictions du spécisme ; b.
Devoirs de
l'humain et droits des animaux.
Dissertation rédigée Remarques de méthode
Jusqu'en 2015, le code civil français considérait les animaux
comme des « biens meubles », alors même que le code pénal
prévoyait de punir les propriétaires coupables d'actes de maltraitance
sur leurs animaux de compagnie.
D'un côté l'animal est une chose
que l'on possède, d'un autre côté il est un être que l'on doit respecter.
Cette contradiction nous invite à nous poser la question : Avons-nous
des devoirs envers les animaux ?
La difficulté pour apporter une réponse à cette question, c'est que
« les animaux » représente une multitude d'être très différents.
Tous
les organismes capables de se mouvoir – par opposition aux plantes –
sont concernés.
Comment pourrait-on envisager de réserver le même
traitement au ver de terre et à Homo sapiens ? Le paradoxe, c'est que
la question s'adresse à l'être humain seulement, et qu'elle présuppose
donc que l'être humain serait séparé de tous les autres animaux.
L'être
humain serait-il le seul à pouvoir avoir des devoirs ? Un devoir est
une obligation que l'on se reconnaît .
Or, il faut avoir une conscience
et une intelligence suffisante pour reconnaître et respecter ses
devoirs.
Le problème serait donc le suivant : Comment pourrions-
nous avoir des devoirs envers les animaux, alors que les animaux
eux-mêmes ne sont pas capables de respecter des devoirs envers
nous ? N'y a-t-il pas ici un problème de réciprocité ?
On verra dans un premier temps qu'en effet, nous ne pouvons pas
avoir de devoirs envers des êtres incapables de morale.
On nuancera
ensuite cette thèse en évoquant la nécessité de devoirs indirects et
limités de l'humain envers les autres animaux.
Enfin, on critiquera les
présupposés de ces deux thèses en montrant que nous avons le devoir
de considérer à égalité les intérêts de tous les être sensibles, qu'ils
soient humains ou non.
* * *
Dans un premier temps, il faut envisager les arguments en faveur
d'une absence de devoirs de l'être humain envers les animaux.
D'abord, un devoir implique une relation de réciprocité.
On doit
quelque chose à quelqu'un en échange d'autre chose.
Un devoir
implique une dette.
Or, les animaux manquent de la réflexion
nécessaire pour entrer dans ce genre de relation avec nous.
On ne
peut pas établir de contrat avec eux : ils n'auraient pas conscience de
leurs obligations.
Par conséquent, il faut affirmer que l'idée de Introduction avec
1.
une accroche qui part
d' un exemple précis ,
qui permet de motiver la
question (que l'on réécrit)
2.
Analyse du sujet qui
définit les notions
(animaux, devoir),
et les utilise pour souligner
les difficultés ou paradoxes
de la question,
afin de formuler une
problématique à laquelle le
développement tentera de
répondre
3.
Annonce du plan du
développement
Phrase-titre qui formule la
thèse n°1
Premier argument, qui
s'appuie sur l'analyse du
concept de devoir.
»
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