aviculture n.
Publié le 08/12/2021
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aviculture n. f. Élevage des oiseaux, en particulier des volailles: poule (pondeuse et poulet), oie, canard, dindon,
pintade, faisan, caille, pigeon, etc. Encycl. Si l'on tient compte de la valeur biologique des protéines, oeufs et viande
de volaille représentent une part importante de la nourriture de l'homme. Les caractéristiques physiologiques des
volailles rendent leur exploitation avantageuse: de 2,5 à 3 kg de nourriture suffisent aujourd'hui pour produire 1 kg
de viande de poule (de 5 à 6 kg pour le porc et de 8 à 15 kg pour le boeuf). Jusque vers 1935 aux États-Unis et
vers 1950 en Europe, l'aviculture était encore assez rudimentaire: les volailles recevaient un complément à la
nourriture qu'elles se procuraient autour des fermes. Le poulailler ne les protégeait que partiellement contre les
intempéries, ce qui entraînait des fluctuations importantes de la production d'oeufs. Les conditions d'élevage
permettent désormais de contrôler toutes les étapes du développement: incubation, élevage des jeunes et garde en
claustration des adultes. L'élevage en batteries, très généralisé, est cependant limité par l'intervention des milieux de
la protection des animaux. Les volailles actuelles résultent d'une sélection conduite scientifiquement: l'hybridation a
permis d'obtenir des lignées présentant une plus grande résistance aux maladies, une croissance plus rapide et une
meilleure valorisation des fourrages. - ÉCON. Il y a, dans le monde, environ 3 Md de pondeuses (600 Md d'oeufs),
20 Md de poulets, 600 M de dindons et 700 M de canards. Les 38 Mt de viande de volailles obtenus proviennent
principalement de l'Amérique du Nord et de l'Europe. Les produits avicoles sont consommés presque intégralement
dans les pays producteurs, le commerce international étant inférieur à 1 % pour les oeufs, et de 3 à 4 % pour les
volailles. V. DOSS élevage.
aviculture n. f. Élevage des oiseaux, en particulier des volailles: poule (pondeuse et poulet), oie, canard, dindon,
pintade, faisan, caille, pigeon, etc. Encycl. Si l'on tient compte de la valeur biologique des protéines, oeufs et viande
de volaille représentent une part importante de la nourriture de l'homme. Les caractéristiques physiologiques des
volailles rendent leur exploitation avantageuse: de 2,5 à 3 kg de nourriture suffisent aujourd'hui pour produire 1 kg
de viande de poule (de 5 à 6 kg pour le porc et de 8 à 15 kg pour le boeuf). Jusque vers 1935 aux États-Unis et
vers 1950 en Europe, l'aviculture était encore assez rudimentaire: les volailles recevaient un complément à la
nourriture qu'elles se procuraient autour des fermes. Le poulailler ne les protégeait que partiellement contre les
intempéries, ce qui entraînait des fluctuations importantes de la production d'oeufs. Les conditions d'élevage
permettent désormais de contrôler toutes les étapes du développement: incubation, élevage des jeunes et garde en
claustration des adultes. L'élevage en batteries, très généralisé, est cependant limité par l'intervention des milieux de
la protection des animaux. Les volailles actuelles résultent d'une sélection conduite scientifiquement: l'hybridation a
permis d'obtenir des lignées présentant une plus grande résistance aux maladies, une croissance plus rapide et une
meilleure valorisation des fourrages. - ÉCON. Il y a, dans le monde, environ 3 Md de pondeuses (600 Md d'oeufs),
20 Md de poulets, 600 M de dindons et 700 M de canards. Les 38 Mt de viande de volailles obtenus proviennent
principalement de l'Amérique du Nord et de l'Europe. Les produits avicoles sont consommés presque intégralement
dans les pays producteurs, le commerce international étant inférieur à 1 % pour les oeufs, et de 3 à 4 % pour les
volailles. V. DOSS élevage.
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