AUVERGNEMoulins, confrérie de Saint-Éloi.

« 1 / 2 AUVERGNE Moulins, confrérie de Saint-Eloi 03- Allier Un évêque, maître de la monnaie Si les enfants de France connaissent "le bon roi Dagobert" , c'est à cause de la remarque judicieu se que lui adressa "le grand saint Éloi ", au cours du VII< siècle mérovingien.

Dans le champ clos des pays francs où l'on s'étripait joyeu sement, les règne s de Clotaire II et I?agobert forment une parenthèse paisible.

Eloi était alors brillant élève de la monnaie royale lorsque Cloraire, puis son fils le choisit pour devenir son trésorier et son guide.

Sa probité est légendaire : avec l'or donné pour façonner un trône royal , il sut en "orfévrer " deux 1 Devenu prêtre, puis évêq ue de Noyon, il mourut en 66o.

Dès le haut Moyen Àge, les orfèvres et bijou­ liers le choisirent comme saint patron ...

; pa­ tronage étendu maintenant à tous les métallur­ gistes .

Ainsi naquit la confrérie de Saint-Éloi.

Dignité du travail L'homm e médiéval éprouvait fortement ses devoirs envers la communauté.

Il avait une aptitud e étonnante à se grouper, à travailler au coude à coude suivant les principes de com­ munion puisés dans l'Évangile.

L'Église res­ pectait le travail et proposait pour modèles : joseph le charpentier, Crépin le cordonnier, Éloi l'orfèvre ...

A l 'origine la confrérie de métiers ne se distin­ guait pas des nombreuses fraternités pieuses nées du culte d'un saint ou d'un pèlerinage.

Réunies dans une même profession, elles conservèrent le double caractère de piété et d'entra ide.

A partir du XlV< siècle la "corpora- tian " emprunte à la confrérie dont elle est issue ses traditions festives et ses œuvres cha­ ritables, sorte de soc iété de secours mutuel.

De nos jours, la confrérie Depuis quelques années, les "gentes dames" en capa magna et toques rouges se sont ajou­ tées aux "beaux messieurs" de Saint-Éloi.

Tous ont traversé la vieille ville autour de la cathé­ drale de Moulins, ancienne collégiale des ducs de Bourbon.

Bien sûr la procession est passée devant les maisons qui bordent la "rue des Orfèvres" , portant témoignage de ce qu'était le Moulins du Moyen Âge, marchant et actif, à côté du Moulins, bourgeois et aristocratique, des XVI! ' et XVIII ' siècles.

Tout se terminera par un repas digne de la Saint-Éloi resrant le meilleur des ciments pour la confrérie.

Cum fratrla : • Étymologie : réunion de frères.

• Définition : association charitable.

Différentes sortes : • confréries religieuses (Saint-Vincent­ de-Paul) ; • confréries de métiers (bateliers, cuisi­ niers) ; • confréries gastronomiques (spéciali­ tés régio nales) ; • confréries vineuses (bourgogne, bor­ delais).

Photo G.

Sommer 1 Exp lorer () MCMXC, Ediro-Service S.A.

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